Selon les résultats d'une comparaison indirecte
ajustée par appariement (MAIC, matching-adjusted indirect
comparison), le cabozantinib permet d'obtenir deux mois de survie
sans progression en plus que le régorafénib, en traitement de
deuxième ligne du carcinome hépatocellulaire avancé1
Regulatory News:
Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY) présente aujourd'hui les résultats de la
comparaison indirecte ajustée par appariement (MAIC) entre le
cabozantinib (Cabometyx®) et le régorafénib (Stivarga®) pour le
traitement de deuxième ligne (2L) de patients atteints de carcinome
hépatocellulaire avancé (CHCa) ayant reçu uniquement du sorafénib
comme traitement systémique antérieur. À partir des données des
essais de phase III CELESTIAL et RESORCE, la MAIC montre que le
cabozantinib est plus efficace que le régorafénib.
En utilisant les données des essais de phase III CELESTIAL et
RESORCE, la MAIC montre que dans la sous-population 2L de CELESTIAL
ayant reçu du sorafénib comme unique traitement systémique
antérieur, le cabozantinib a permis d'améliorer de façon
significative la survie sans progression (PFS), avec 2,4 mois
supplémentaires par rapport au régorafénib (5,6 mois vs. 3,2 mois
[intervalle de confiance (IC) à 95 %) : 4,90-7,26], p<0,05). La
survie globale (OS) médiane était également favorable au
cabozantinib (11,4 mois vs. 10,8 mois), sans atteindre la
signification statistique.1
Les résultats de la MAIC seront présentés par le Dr Katie
Kelley, oncologue de l'Université de Californie, San Francisco et
investigateur principal, dans le cadre de la 13e conférence
annuelle de l'International Liver Cancer Association (ILCA 2019)
qui se déroulera du 20 au 22 septembre 2019 à Chicago, aux
États-Unis (poster/abstract # P-021).
Dans le précédent essai de phase III CELESTIAL, randomisé et en
double aveugle, comparant le cabozantinib à un placebo chez des
patients atteints de CHC avancé déjà traités, dans la population en
intention de traiter de CELESTIAL, le cabozantinib avait permis
d'améliorer de façon significative la PFS médiane, avec 3,3 mois
supplémentaires par rapport au placebo (5,2 mois vs. 1,9 mois [IC
95 %, 4,0 à 5,5], p<0,001) et l’OS médiane, avec 2,2 mois
supplémentaires par rapport au placebo (10,2 mois vs. 8,0 mois
[intervalle de confiance (IC) à 95 % : 9,1 à 12,0), p=0,005).1
“Le carcinome hépatocellulaire est une maladie dévastatrice pour
laquelle on ne dispose que de quelques options thérapeutiques
permettant d’améliorer la survie et de nombreux médicaments
expérimentaux n'ont pas atteint les objectifs de survie globale
dans les essais cliniques”, a déclaré le Dr Kelley. “L'analyse MAIC
donne des informations complémentaires sur l'efficacité comparée de
traitements majeurs de deuxième ligne pour le carcinome
hépatocellulaire avancé, en particulier en ce qui concerne des
critères d'évaluation importants comme la survie sans progression.
Ces résultats pourront aider les praticiens à prendre des décisions
thérapeutiques éclairées afin d'offrir les meilleurs soins à leurs
patients.”
Les effets indésirables de grade 3/4 affectant plus de 5 % des
patients étaient comparables dans les deux études, sauf pour la
diarrhée qui était moins fréquente avec le régorafénib.1
Les MAIC permettent d'effectuer une comparaison opportune de
l'efficacité de différentes interventions médicales en l'absence
d'essais comparatifs randomisés.2 Les comparaisons indirectes de
traitement dans des études séparées peuvent être biaisées par des
différences inter-essais dans les populations de patients, la
sensibilité aux hypothèses de modélisation, et des différences de
définition des mesures d'évaluation. Les MAIC utilisent des données
individuelles de patients (DIP), ou données personnelles, issues
d'essais sur un traitement pour les apparier avec des statistiques
synthétiques de référence obtenues dans des essais sur un autre
traitement et réduisent les différences inter-essais observées.2
Après appariement, les résultats du traitement sont comparés dans
des populations équilibrées. Il convient de noter que, même après
l'appariement, une distorsion peut subsister dans la MAIC du fait
du déséquilibre dans les facteurs non observés ; elle ne peut donc
pas complètement remplacer un essai comparatif randomisé et
contrôlé.1
“La mission d’Ipsen est de prolonger et d'améliorer la vie et
l’état de santé des patients ; nous savons qu'il est essentiel de
fournir aux professionnels de santé les meilleures preuves
disponibles pour atteindre ces objectifs,” a déclaré le Dr Yan
Moore, Vice- Président Senior d'Ipsen, Head of Oncology Therapeutic
Area. “La rapidité du récent développement de traitements de
deuxième ligne pour les patients atteints de CHC avancé a donné
lieu à la production d'informations principalement basées sur des
essais contrôlés avec placebo. Si des méthodes alternatives, comme
la MAIC, ne peuvent remplacer des essais cliniques prospectifs
factuels, il est néanmoins nécessaire d'obtenir un éclairage
complémentaire sur l'efficacité comparée des traitements
actuels.”
À propos de la comparaison indirecte ajustée par appariement
entre le cabozantinib et le régorafénib L'objectif de cette
MAIC était de comparer la sécurité et l'efficacité du cabozantinib
et du régorafénib chez des patients atteints de CHC avancé ayant
déjà reçu du sorafénib comme seul traitement systémique antérieur.
Pour cette MAIC, les DIP de patients recrutés dans l'essai
CELESTIAL3 ayant reçu du cabozantinib en traitement de deuxième
ligne après le sorafénib comme unique traitement antérieur (N=495)
ont été ajustées pour être appariées aux caractéristiques de base
(BL) moyennes des 573 patients recrutés dans l'étude RESORCE4 sur
le régorafénib, pour laquelle on ne disposait pas de données
personnelles (DP).
Après l'appariement, les caractéristiques de référence
sélectionnées ont été équilibrées entre les essais. Les
caractéristiques de référence disponibles pour l'appariement des
deux essais et supposées être des modificateurs potentiels d'effet
par les principaux leaders d'opinion étaient :1
- tranche d'âge
- origine ethnique
- zone géographique
- statut de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology
Group)
- classe Child-Pugh
- durée du traitement antérieur par sorafénib
- maladie extra-hépatique
- invasion macrovasculaire
- étiologie du CHC (hépatite B, alcoolisme et hépatite C)
- niveau d'AFP (marqueur de tumeur alpha-fœtoprotéine)
Dans la première comparaison indirecte entre le cabozantinib et
le régorafénib en 2L du CHC (post-sorafénib) :1
- Le cabozantinib a amélioré de façon significative la PFS
médiane, avec 2,4 mois de plus que le régorafénib (5,59 mois vs.
3,19 mois [IC 95 % : 4,90-7,26], p<0,05)
- L’OS était également en faveur du cabozantinib, avec une OS
médiane de presque 1 an (11,37 mois vs. 10,79 mois), sans atteindre
la signification statistique.
Les effets indésirables de grade 3/4 affectant plus de 5 % des
patients étaient comparables dans les deux études, sauf pour la
diarrhée qui était nettement moins fréquente avec le
régorafénib.
Il convient de noter que, même après l'appariement, une
distorsion peut subsister dans la MAIC du fait du déséquilibre dans
les facteurs non observés ; elle ne peut donc pas complètement
remplacer un essai comparatif randomisé.
À propos de CELESTIAL CELESTIAL est une étude de Phase
III randomisée, en double aveugle contre placebo avec le
cabozantinib chez des patients atteints de carcinome
hépatocellulaire (CHC) avancé traités antérieurement par sorafénib.
L'étude a été menée sur plus de 100 sites à l'international, dans
19 pays. L'étude a été conçue pour recruter 760 patients atteints
de carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé traités antérieurement
par sorafénib, pouvant avoir reçu jusqu'à deux traitements
anticancéreux systémiques antérieurs pour le CHC et présentant une
fonction hépatique préservée. Le recrutement de l'étude a été
terminé en septembre 2017 ; 773 patients ont finalement été
randomisés. . Les patients ont été randomisés 2:1 dans les groupes
cabozantinib 60 mg une fois par jour ou placebo. Une stratification
a été effectuée en fonction de l'étiologie de la maladie (hépatite
C, hépatite B ou autre), de la zone géographique (Asie versus
autres régions) et de la présence d'une extension extra-hépatique
et/ou d'une invasion macrovasculaire (oui/non). Ils ont été
stratifiés en fonction de l'étiologie de la maladie (hépatite C,
hépatite B ou autre), de la région géographique (Asie versus autres
régions) et de la présence d'une extension extra-hépatique et/ou
d'une invasion macrovasculaire (oui/non). Aucun crossover n'a été
autorisé entre les groupes de traitement.
Le critère d'évaluation principal de l'étude est la survie
globale (OS) ; les critères d'évaluation secondaires comprennent le
taux de réponse objective et la survie sans progression. Les
critères d'évaluation exploratoires comprenaient les données
rapportées par les patients (Patient Reported Outcomes), les
biomarqueurs et la tolérance.
Sur la base des données cliniques issues de différentes études
publiées dans le traitement de deuxième ligne du carcinome
hépatocellulaire (CHC) avancé, l’hypothèse statistique retenue pour
le critère d'évaluation principal de l’étude CELESTIAL (survie
globale) est une SG médiane de 8,2 mois dans le groupe placebo. Un
total de 621 événements fournissent à l'étude une puissance de 90 %
pour détecter une augmentation de 32% de l'OS médiane (HR = 0,76)
au moment de l'analyse finale. Deux analyses intermédiaires ont été
prévues et réalisées au seuil des 50 % et 75 % des 621 événements
prévus.
CELESTIAL a atteint son critère d'évaluation principal de survie
globale, le cabozantinib ayant permis d'obtenir une amélioration
statistiquement significative et cliniquement pertinente de la
survie globale médiane en comparaison au placebo chez des patients
atteints d'un CHC avancé. Le comité indépendant de contrôle des
données de l’étude a recommandé son arrêt à l’issue de la seconde
analyse intérimaire pour des raisons d’efficacité. Le profil de
tolérance du cabozantinib dans l’étude est conforme à celui déjà
établi.
À propos du carcinome hépatocellulaire (CHC) Le CHC est
une maladie agressive et mortelle ; le nombre de décès par an est
proche de son incidence mondiale.5 Il représente environ 90 % de
l'ensemble des cancers hépatiques ; plus de 840 000 nouveaux cas de
cancer du foie ont été diagnostiqués dans le monde en 2018.5,6
C'est le cinquième cancer le plus fréquent et la seconde cause la
plus fréquente de décès lié au cancer dans le monde.7
À propos des produits d'Ipsen Ce communiqué de presse
fait référence à des utilisations expérimentales de produits
d'Ipsen. Les indications et les autorisations d'utilisation des
produits varient selon la juridiction. Veuillez consulter le Résumé
des caractéristiques du produit (SmPC)/la notice pour prendre
connaissance de l'ensemble des indications et informations de
sécurité.
À Propos De CABOMETYX® (cabozantinib)
CABOMETYX® n’est pas commercialisé par Ipsen aux États-Unis.
CABOMETYX® 20 mg, 40 mg et 60 mg, comprimés pelliculés non
sécables
Principe actif : cabozantinib (S)-malate 20 mg, 40 mg et 60
mg
Autres composants : lactose
Indications : aux États-Unis, les comprimés de CABOMETYX®
sont approuvés pour le traitement de patients atteints de carcinome
du rein avancé et pour le traitement de patients atteints de
carcinome hépatocellulaire (CHC) traités antérieurement par
sorafénib.
Les comprimés de CABOMETYX® sont également approuvés dans
l’Union européenne, en Norvège, en Islande, en Australie, en
Suisse, en Corée du Sud, au Canada, au Brésil et à Taïwan pour le
traitement des adultes atteints de RCC avancé ayant reçu au
préalable une thérapie ciblant le facteur de croissance de
l'endothélium vasculaire (VEGF) ; dans l’Union européenne pour le
traitement des adultes atteints de RCC avancé à risque
intermédiaire ou élevé et non traités antérieurement ; au Canada
pour le traitement des patients adultes atteints de RCC avancé
ayant reçu au préalable une thérapie ciblant le facteur de
croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF) ; et dans l’Union
européenne, en Norvège et en Islande pour le traitement des adultes
traités antérieurement par sorafénib.
CABOMETYX® n’est pas autorisé chez les patients atteints de CHC
avancé n’ayant jamais été traités.
Posologie et mode d'administration : la dose recommandée
de CABOMETYX® est de 60 mg une fois par jour. Le traitement doit
être poursuivi aussi longtemps qu’un bénéfice clinique est observé
pour le patient ou jusqu’à la survenue d’une toxicité inacceptable.
La prise en charge des effets indésirables suspectés d’être liés au
traitement peut nécessiter une interruption temporaire du
traitement par CABOMETYX® et/ou une réduction de la dose. Pour plus
d'informations sur la modification de la dose, veuillez consulter
le Résumé des caractéristiques du produit (SmPC). CABOMETYX® est
délivré sous forme de comprimés pour administration orale. Les
comprimés doivent être avalés entiers, sans les écraser. Il
convient d'informer les patients qu'ils ne doivent rien manger au
moins 2 heures avant et jusqu’à 1 heure après la prise de
CABOMETYX®.
Contre-indications : hypersensibilité à la substance
active ou à l'un des excipients mentionnés dans le Résumé des
caractéristiques du produit (SmPC).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi :
Surveiller attentivement la toxicité au cours des 8 premières
semaines de traitement. Les effets indésirables qui généralement
surviennent précocement sont : hypocalcémie, hypokaliémie,
thrombocytopénie, hypertension, syndrome d'érythrodysesthésie
palmo-plantaire (SEPP), protéinurie et épisodes gastrointestinaux
(GI).
Perforations et fistules : des cas graves de perforations
gastro-intestinales (GI) et de fistules, parfois d’issue fatale,
ont été observées avec le cabozantinib. Les patients souffrant de
maladies inflammatoires de l'intestin, infiltration tumorale
gastro-intestinale ou de complications d’une chirurgie digestive
antérieure doivent être évalués avant le début d’un traitement et
surveillés. Si une perforation ou une fistule qui ne peuvent pas
être prise en charge surviennent, arrêter le traitement par
cabozantinib.
Événements thromboemboliques : utiliser avec précaution
chez les patients présentant des facteurs de risque ou ayant un
antécédent d'évènements thromboemboliques ; arrêter le traitement
en cas d'infarctus aigu du myocarde (MI) ou toute autre
complication thromboembolique artérielle significative.
Hémorragie : déconseillé chez les patients qui présentent
ou sont à risque de présenter une hémorragie sévère.
Complications de la cicatrisation des plaies : le
traitement par le cabozantinib doit être arrêté au moins 28 jours
avant une opération chirurgicale programmée, y compris une
chirurgie dentaire.
Hypertension : surveiller la tension artérielle (BP) ;
réduire la dose si l'hypertension persiste et arrêter le traitement
en cas d'hypertension non contrôlée ou de crise hypertensive
avérée
Syndrome d’érythrodysesthésie palmoplantaire (SEPP) :
interrompre le traitement si un SEPP sévère survient.
Protéinurie : arrêter le traitement chez les patients qui
présentent un syndrome néphrotique.
Syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible
(LEPR) : arrêter le traitement chez les patients qui présentent
un LEPR.
Prolongation de l'intervalle QT : utiliser avec
précaution chez les patients ayant un antécédent d’allongement de
l’intervalle QT, chez les patients prenant des traitements
antiarythmiques ou chez les patients ayant des maladies cardiaques
préexistantes.
Excipients : ne pas administrer le traitement chez les
patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en
lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du
galactose
Interactions médicamenteuses : le cabozantinib est un
substrat du CYP3A4. Les puissants inhibiteurs du CYP3A4 peuvent
entraîner une augmentation de la concentration plasmatique du
cabozantinib (par ex., ritonavir, itraconazole, érythromycine,
clarithromycine, jus de pamplemousse). L'administration
concomitante d'inducteurs du CYP3A4 peut entraîner une diminution
de la concentration plasmatique du cabozantinib (par ex.,
rifampicine, phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital,
millepertuis). Le cabozantinib peut augmenter les concentrations
plasmatiques des substrats de la P-glycoprotéine (par ex.,
fexofénadine, aliskirène, ambrisentan, dabigatran etexilate,
digoxine, colchicine, maraviroc, posaconazole, ranolazine,
saxagliptine, sitagliptine, talinolol, tolvaptan). Les inhibiteurs
de la MRP2 peuvent entraîner des augmentations des concentrations
plasmatiques de cabozantinib (par ex., cyclosporine, éfavirenz,
emtricitabine). Les agents chélateurs des sels biliaires peuvent
avoir un effet sur l’absorption ou la réabsorption, pouvant
potentiellement réduire l'exposition du cabozantinib. Pas
d'ajustement de la dose en cas d'administration concomitante
d'agents modificateurs du pH gastrique. Une interaction associée au
déplacement des protéines plasmatiques est possible avec la
warfarine. Dans ce cas, les valeurs INR doivent être
surveillées.
Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les
femmes : utiliser une méthode efficace de contraception
(contraception orale associée à une méthode mécanique) chez les
patients hommes et femmes et leurs partenaires pendant le
traitement et pendant au moins 4 mois après l’arrêt du
traitement.
Grossesse et allaitement : CABOMETYX® ne doit pas être utilisé
durant la grossesse, sauf si l'état clinique de la patiente le
justifie. Allaitement : ne pas allaiter pendant le traitement et
pendant au moins 4 mois après l’arrêt du traitement. Conduite de
véhicules et utilisation de machines : la prudence est requise.
Effets indésirables : Les effets indésirables graves les
plus fréquents sont : diarrhée, SEPP, embolies pulmonaires, fatigue
et hypomagnésémie. Très fréquents (>1/10) : anémie, lymphopénie,
neutropénie, thrombocytopénie, hypothyroïdie, déshydratation,
diminution de l’appétit, hyperglycémie, hypoglycémie,
hypophosphatémie, hypoalbuminémie, hypomagnésémie, hyponatrémie,
hypokaliémie, hyperkaliémie, hypocalcémie, hyperbilirubinémie,
neuropathie sensorielle périphérique, dysgueusie, maux de tête,
vertiges, dysphonie, dyspnée, toux, diarrhée, nausées,
vomissements, stomatite, constipation, douleurs abdominales,
dyspepsie, douleur buccale, sécheresse buccale, SEPP, dermatite
acnéiforme, érythème, éruption maculopapuleuse, sécheresse cutanée,
alopécie, changement de la couleur des cheveux, douleurs dans les
extrémités, spasmes musculaires, arthralgie, protéinurie, fatigue,
inflammation des muqueuses, asthénie, perte de poids, élévations de
ALT, AST et ALP sériques, élévations de la bilirubine, élévation de
la créatinine, élévation des triglycérides, diminution des globules
blanc, élévation des GGT, élévation de l'amylase, élévation du
cholestérol sanguin, élévation de la lipase. Fréquents (>1/100 à
<1/10) : abcès, acouphène, embolies pulmonaires, pancréatite,
douleur abdominale haute, maladie du reflux gastrooesophagien,
hémorroïdes, prurit , œdème périphérique, complications de plaies.
Rares (>1/1000 à <1/100): convulsion, fistule anale, hépatite
cholestatique, ostéonécrose de la mâchoire. Effets indésirables
sélectionnés : perforations GI, fistules, hémorragie, LEPR.
Les prescripteurs doivent consulter le RCP pour une information
complète sur les effets indésirables.
Pour plus d'informations, consultez les informations sur le
produit régulièrement mises à jour sur le site d'Agence européenne
des médicaments www.ema.europa.eu
ONIVYDE® est une marque déposée d'Ipsen Biopharm Limited.
XERMELO® n’est pas commercialisé par Ipsen aux États-Unis. Les
indications approuvées peuvent varier en fonction des pays.
CABOMETYX® est commercialisé par Exelixis, Inc. aux États-Unis.
Ipsen possède les droits exclusifs de commercialisation et de
développement clinique du CABOMETYX® hors États-Unis et Japon.
À propos d’Ipsen Ipsen est un groupe biopharmaceutique
mondial focalisé sur l’innovation et la médecine de spécialité. Le
groupe développe et commercialise des médicaments innovants dans
trois domaines thérapeutiques ciblés : l’oncologie, les
neurosciences et les maladies rares. Avec un chiffre d'affaires de
plus de 1,9 milliard d’euros en 2017, Ipsen commercialise plus de
20 médicaments dans plus de 115 pays, avec une présence commerciale
directe dans plus de 30 pays. La R&D d'Ipsen est focalisée sur
ses plateformes technologiques différenciées et innovantes situées
au cœur des clusters mondiaux de la recherche biotechnologique ou
en sciences du vivant (Paris-Saclay, France ; Oxford, UK ;
Cambridge, US). Le Groupe rassemble plus de 5 400 collaborateurs
dans le monde. Ipsen est coté à Paris (Euronext : IPN) et aux
États-Unis à travers un programme d’American Depositary Receipt
(ADR : IPSEY) sponsorisé de niveau I. Pour plus d'informations sur
Ipsen, consultez www.ipsen.com
Avertissement Ipsen Les déclarations prospectives et les
objectifs contenus dans cette présentation sont basés sur la
stratégie et les hypothèses actuelles de la Direction. Ces
déclarations et objectifs dépendent de risques connus ou non, et
d'éléments aléatoires qui peuvent entraîner une divergence
significative entre les résultats, performances ou événements
effectifs et ceux envisagés dans ce communiqué. Ces risques et
éléments aléatoires pourraient affecter la capacité du Groupe à
atteindre ses objectifs financiers qui sont basés sur des
conditions macroéconomiques raisonnables, provenant de
l’information disponible à ce jour. L'utilisation des termes «
croit », « envisage » et « prévoit » ou d'expressions similaires a
pour but d'identifier des déclarations prévisionnelles, notamment
les attentes du Groupe quant aux événements futurs, y compris les
soumissions et décisions réglementaires. De plus, les prévisions
mentionnées dans ce document sont établies en dehors d’éventuelles
opérations futures de croissance externe qui pourraient venir
modifier ces paramètres. Ces prévisions sont notamment fondées sur
des données et hypothèses considérées comme raisonnables par le
Groupe et dépendent de circonstances ou de faits susceptibles de se
produire à l’avenir et dont certains échappent au contrôle du
Groupe, et non pas exclusivement de données historiques Les
résultats réels pourraient s’avérer substantiellement différents de
ces objectifs compte tenu de la matérialisation de certains risques
ou incertitudes, et notamment qu’un nouveau produit peut paraître
prometteur au cours d’une phase préparatoire de développement ou
après des essais cliniques, mais n’être jamais commercialisé ou ne
pas atteindre ses objectifs commerciaux, notamment pour des raisons
réglementaires ou concurrentielles. Le Groupe doit faire face ou
est susceptible d’avoir à faire face à la concurrence des produits
génériques qui pourrait se traduire par des pertes de parts de
marché. En outre, le processus de recherche et de développement
comprend plusieurs étapes et, lors de chaque étape, le risque est
important que le Groupe ne parvienne pas à atteindre ses objectifs
et qu’il soit conduit à renoncer à poursuivre ses efforts sur un
produit dans lequel il a investi des sommes significatives. Aussi,
le Groupe ne peut être certain que des résultats favorables obtenus
lors des essais pré-cliniques seront confirmés ultérieurement lors
des essais cliniques ou que les résultats des essais cliniques
seront suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace du
produit concerné. Il ne saurait être garanti qu'un produit recevra
les homologations nécessaires ou qu'il atteindra ses objectifs
commerciaux. Les résultats réels pourraient être sensiblement
différents de ceux annoncés dans les déclarations prévisionnelles
si les hypothèses sous-jacentes s'avèrent inexactes ou si certains
risques ou incertitudes se matérialisent. Les autres risques et
incertitudes comprennent, sans toutefois s'y limiter, la situation
générale du secteur et la concurrence ; les facteurs économiques
généraux, y compris les fluctuations du taux d'intérêt et du taux
de change ; l'incidence de la réglementation de l'industrie
pharmaceutique et de la législation en matière de soins de santé ;
les tendances mondiales à l'égard de la maîtrise des coûts en
matière de soins de santé ; les avancées technologiques, les
nouveaux produits et les brevets obtenus par la concurrence ; les
problèmes inhérents au développement de nouveaux produits,
notamment l'obtention d'une homologation ; la capacité du Groupe à
prévoir avec précision les futures conditions du marché ; les
difficultés ou délais de production ; l'instabilité financière de
l'économie internationale et le risque souverain ; la dépendance à
l'égard de l'efficacité des brevets du Groupe et autres protections
concernant les produits novateurs ; et le risque de litiges,
notamment des litiges en matière de brevets et/ou des recours
réglementaires. Le Groupe dépend également de tierces parties pour
le développement et la commercialisation de ses produits, qui
pourraient potentiellement générer des redevances substantielles ;
ces partenaires pourraient agir de telle manière que cela pourrait
avoir un impact négatif sur les activités du Groupe ainsi que sur
ses résultats financiers. Le Groupe ne peut être certain que ses
partenaires tiendront leurs engagements. À ce titre, le Groupe
pourrait ne pas être en mesure de bénéficier de ces accords. Une
défaillance d’un de ses partenaires pourrait engendrer une baisse
imprévue de revenus. De telles situations pourraient avoir un
impact négatif sur l’activité du Groupe, sa situation financière ou
ses résultats. Sous réserve des dispositions légales en vigueur, le
Groupe ne prend aucun engagement de mettre à jour ou de réviser les
déclarations prospectives ou objectifs visés dans le présent
communiqué afin de refléter les changements qui interviendraient
sur les événements, situations, hypothèses ou circonstances sur
lesquels ces déclarations sont basées. L'activité du Groupe est
soumise à des facteurs de risques qui sont décrits dans ses
documents d'information enregistrés auprès de l'Autorité des
Marchés Financiers. Les risques et incertitudes présentés ne sont
pas les seuls auxquels le Groupe doit faire face et le lecteur est
invité à prendre connaissance du Document de Référence 2016 du
Groupe disponible sur son site web (www.ipsen.com).
1 Abou-Alfa, G.K., et al. Cabozantinib in patients with advanced
and progressing hepatocellular carcinoma. NEJM. 2018;379:54-63.
Available at: https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1717002.
Accessed August 2019. 2 Signorovitch, J.E., et al.
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August 2019 3 Bruix, J., et al. Regorafenib for patients with
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https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(16)32453-9/fulltext.
Accessed August 2019 4Aggarwal, M., et al. Systemic treatment for
hepatocellular carcinoma. Chronic Dis Transl Med.
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https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6160617/. Accessed
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https://www.journal-of-hepatology.eu/article/S0168-8278(18)30215-0/pdf.
Accessed August 2019.
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