IPSOS: Résultats semestriels 2019
Premier semestre 2019
Un nouvel élan
Chiffre d’affaires du 1er semestre :
903,4 millions d’euros +14,9%
Croissance organique du semestre : +3,0
%
Paris, 25 juillet 2019 - Le
chiffre d’affaires d’Ipsos au premier semestre 2019 est de 903,4
millions d’euros, en croissance de 14,9% par comparaison avec la
même période de 2018.
Les effets de périmètre, liés à l’acquisition de
certaines activités de GfK et à celles de Synthesio dans les
derniers mois de 2018, comptent pour 10,2%. Les effets de change
sont positifs pour 2,4%.
La croissance organique, elle, s’est accélérée, au
fil des mois et la progression du revenu à taux de change et
périmètres comparables est de 3%.
Pour le seul deuxième trimestre, le chiffre
d’affaires d’Ipsos s’établit à 481,5 millions d’euros. La
progression totale sur la période avril / juin est de 14,9%. A
l’image de ce qu’il se passe pour l’ensemble du semestre, tous les
vecteurs de croissance jouent un rôle positif.
Les effets de périmètres comptent pour 10,2%, les
effets de change pour 2,2% tandis que le taux de croissance
organique accélère à 3,6%.
ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR RÉGION
Contribution au Chiffre d’affaires consolidé par zone géographique
(en millions d’euros)
|
H1 2019
|
H1 2018
|
Variation H1 2019 / H12018
|
Croissance organique
|
Europe, Moyen-Orient et Afrique
|
396,6
|
352,5
|
12,5 %
|
1,5 %
|
Amériques
|
335,9
|
280,5
|
19,7 %
|
2,6 %
|
Asie-Pacifique
|
171,1
|
153,0
|
11,8 %
|
7,2 %
|
Chiffre d’affaires
|
903,4
|
786,0
|
14,9 %
|
3,0 %
|
Le chiffre d’affaires d’Ipsos progresse dans toutes
les régions, grâce aux acquisitions réalisées en 2018, mais aussi
via une croissance organique intéressante, plus forte en
Asie-Pacifique qu’ailleurs et meilleure dans les Amériques que
précédemment.
Tous les grands marchés d’Ipsos (Etats-Unis, Grande
Bretagne, Chine, France, mais aussi Russie, Turquie, Inde) se
portent bien sous les doubles effets d’une demande importante en
provenance de clients internationaux et de comptes plus locaux.
A l’instar des périodes précédentes, les pays
émergents croissent plus vite que les marchés développés, avec une
progression semestrielle à base comparable, de 5,9% pour les
premiers et de 1,6% pour les seconds. Pour le seul deuxième
trimestre, les évolutions sont respectivement de 5,9% et de 2,4%
attestant que l’accélération de l’activité au fil des mois est
venue des marchés développés.
ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR AUDIENCE
En millions d’euros
|
H1 2019
|
Contribution
|
Croissance totale H1 2019 / H1 2018
|
Croissance organique
|
Consommateurs1
|
432,4
|
48 %
|
6,9 %
|
1 %
|
Clients et salariés2
|
213,7
|
24 %
|
17,8 %
|
3 %
|
Citoyens3
|
122,2
|
14 %
|
34,0 %
|
10 %
|
Médecins et patients4
|
135,0
|
15 %
|
24,0 %
|
8 %
|
Chiffre d’affaires
|
903,4
|
100 %
|
14,9 %
|
3,0 %
|
Répartition des Lignes de Service par segment d’audience :
1- Brand Health, Clinics & Mobility Labs, Creative Excellence,
Innovation, Ipsos UU, Ipsos MMA, Market Strategy &
Understanding, Observer, Social Intelligence Analytics (hors Pharma
et Secteur public)
2- Customer Experience, Market Measurement, Mystery Shopping,
Quality Measurement, Retail Performance, ERM, Audience measurement,
Media development
3- Public Affairs, Corporate Reputation
4- Pharma (quantitative et qualitative)
Par segment d’audience, les performances sont
toutes positives. Dans la continuité de 2018 et du premier
trimestre 2019, ce sont les interventions auprès des personnes dans
leur statut de citoyen qui portent la croissance. L’évolution des
activités liées aux secteurs pharmaceutiques sont redevenues
positives avec une croissance de 8%.
PERFORMANCE FINANCIERE
Compte de résultat résumé
En millions d’euros
|
H1 2019
|
H1 2018
|
Variation H1 2019 / H1 2018
|
Rappel 31/12/2018
|
Chiffre d’affaires
|
903,4
|
786,0
|
+14,9%
|
1 749,5
|
Marge brute
|
583,0
|
512,7
|
+13,7 %
|
1 138,4
|
Marge brute / CA
|
64,5 %
|
65,2 %
|
-
|
65,1%
|
Marge opérationnelle
|
49,3
|
45,6
|
+8 %
|
172,4
|
Marge opérationnelle / CA
|
5,5 %
|
5,8 %
|
-
|
9,9%
|
Autres charges et produits non courants / récurrents
|
(4,0)
|
(1,4)
|
-
|
(5,3)
|
Charges de financement
|
(13,1)
|
(9,4)
|
+39,1%
|
(21,3)
|
Autres charges et produits financiers
|
(3,7)
|
0,9
|
-
|
5,0
|
Impôts
|
(6,6)
|
(8,6)
|
(23,7) %
|
(38,5)
|
Résultat net, part du groupe
|
18,7
|
24,7
|
(24,2) %
|
107,5
|
Résultat net ajusté*, part du groupe
|
29,7
|
34,1
|
(13,9) %
|
125,2
|
*Le résultat net ajusté est calculé avant (i) les éléments non
monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), (ii)avant
l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations
clients), (iii) l’impact net d’impôts des autres charges et
produits non courants, (iv) impacts non monétaires sur variations
de puts en autres charges et produits financiers et (v) avant les
impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement
est déductible dans certains pays
Application de nouvelles normes
comptables
- IFRS 16
Ipsos a appliqué IFRS 16 au 1er janvier 2019 et a
choisi la méthode rétrospective simplifiée modifiée avec
comptabilisation des impacts de la première application dans les
capitaux propres à la date de transition et avec calcul du droit
d’utilisation depuis l’origine. L’impact sur les capitaux propres
d’ouverture est de (9.6) M€ ; le droit d’utilisation
comptabilisé au 1er janvier 2019 est de 157 M€ et la dette locative
de 179 M€.
En ce qui concerne le compte de résultat du
semestre, l’application d’IFRS16 a eu un impact positif sur la
marge opérationnelle de 2,5 M€ et un impact négatif de même montant
dans le résultat financier. Le résultat net semestriel n’a donc pas
été impacté.
- IFRIC
23
L’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’autre impact
sur les comptes d’Ipsos que le reclassement d’une provision fiscale
de 0.3 M€ en dette fiscale exigible au bilan.
Effets de l’acquisition de GfK
Research
Ipsos a finalisé l'acquisition des quatre divisions
globales de solutions d'études personnalisées de GfK :
« Customer Experience » ; « Experience
Innovation » ; « Health » et « Public
Affairs », pour une valeur d'entreprise de 105 millions
d'euros en octobre 2018. Compte tenu de la structuration de cette
opération et en raison de la période de transition nécessaire à la
continuité et à la qualité des données livrées aux clients, le
chiffre d’affaire enregistré par Ipsos a été de 30 millions d’euros
en 2018 ; il sera d’environ 180 millions d’euros en 2019 et de
200 millions d’euros en année pleine en 2020. Il a été de 73
millions d’euros au premier semestre 2019, en ligne avec les
attentes pour l’année. La rentabilité de ces divisions était
inférieure à la moyenne du groupe Ipsos en 2018 et devrait la
rejoindre à l’horizon 2020.
Impacts de la saisonnalité
Traditionnellement, le marché des études est
caractérisé par une forte saisonnalité et une activité accrue au
deuxième semestre, au fur et à mesure de la réalisation des
contrats. Ainsi, le chiffre d’affaires reconnu durant le premier
semestre représente en moyenne sur les dernières années environ 45%
du chiffre d’affaires de l’exercice (à périmètre et taux de change
constants). En revanche, du côté des charges opérationnelles, la
reconnaissance des coûts en résultat est plutôt linéaire, tout au
long de l’année. Pour cette raison, la marge opérationnelle dégagée
au premier semestre contribue aux alentours de 25% à la marge
opérationnelle réalisée sur l’ensemble d’une année.
Postes du compte de résultat
La marge brute (qui se calcule en
retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et
externes liés à l'exécution des contrats) s'établit à 64,5 % contre
65,2 % au premier semestre 2018 (et 65,1 % pour l’ensemble de
l’année 2018). La baisse du ratio de marge brute de semestre à
semestre est à relier à un mix moins favorable compte tenu
notamment de l’intégration des quatre divisions de GfK Research
ayant des marges brutes plus faibles que la moyenne du groupe en
raison d’activités ayant par nature des modes de collecte à plus
faibles marges brutes. Sans cette évolution de périmètre, le ratio
de marge brute aurait été stable à 65,2%.
En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la
masse salariale est en hausse de 18,1 % dont 11,4%
sous l’effet des acquisitions.
Le coût des rémunérations variables en
action est en légère baisse à 3,7 millions d’euros contre
4,9 millions d'euros au premier semestre 2018, en raison de
l’allongement de deux à trois ans de la période d’acquisition des
plans d’actions gratuites décidé en 2018.
Les frais généraux sont contrôlés
et augmentent de 5,4 % alors que le chiffre d’affaires progresse
plus rapidement.
Au total, la marge opérationnelle
du Groupe s\'établit à 49,3 millions d'euros, soit un taux de 5,5 %
rapporté au chiffre d'affaires et une baisse de 30 points de base
par rapport à la même période de l'an dernier, en raison
principalement des effets des acquisitions. A périmètre
constant, la marge opérationnelle aurait été de 5,8%.
Insistons sur le fait qu’en raison de la
saisonnalité de l’activité, le niveau de marge opérationnelle du
premier semestre n’est pas prédictif de celui de l’ensemble de
l’année.
En dessous de la marge opérationnelle, les
dotations aux amortissements des incorporels liés
aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition
affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date
d'acquisition et faisaient l'objet d'un amortissement au compte de
résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation
s'élève à 2,8 millions d'euros contre 2,4 millions
précédemment.
Le solde du poste autres charges et
produits non courants et non récurrents s'établit à – 4,0
millions d'euros contre -1,4 millions d'euros l'an dernier. Il
prend en compte des éléments à caractère inhabituel non liés à
l'exploitation et inclut des coûts d'acquisition pour 2 millions
d’euros ainsi que des coûts liés aux plans de restructuration en
cours pour 7,9 millions d’euros.
Ce poste enregistre aussi, au premier semestre
2019, un produit net de 6,4 millions d'euros lié à la décision
d’activer depuis le janvier 2018 les coûts internes de
développement (ce produit net était de 7,6 millions d’euros au
premier semestre 2018). Il est rappelé que jusque-là, le Groupe
n’activait que ses coûts de développement externes lorsque les
conditions définies dans ses méthodes comptables étaient réunies.
Suite à l’amélioration de son système de suivi interne, Ipsos a pu
activer selon ces mêmes conditions ses coûts de développement
internes qui sont constitués des charges de personnel de ses
équipes travaillant sur ses plateformes et projets. Cette décision
a permis une meilleure appréhension des coûts totaux des efforts de
Recherche & Développement entrepris par Ipsos. Elle a entrainé
un changement d’estimation comptable des montants qui sont à
présent activés. Conformément à la règle IAS8, la méthode
prospective a été appliquée à compter du 1er janvier 2018 pour
comptabiliser ces impacts.
Afin de ne pas créer de distorsion dans la lecture
de la marge opérationnelle du fait de la reconnaissance d’un
produit de capitalisation non compensé par des amortissements au
cours des premiers exercices de mise en œuvre de ce changement
d’estimations comptables, les effets positifs sur le résultat
opérationnel de cette première période de reconnaissance d’actifs
incorporels ont été classés dans le poste « autres charges et
produits non courants et non récurrents », en dessous de la
marge opérationnelle. Le même traitement sera appliqué sur
les années à venir, jusqu’au moment où la mise en œuvre de la
capitalisation atteindra sa vitesse de croisière, en 2022 compte
tenu d’une durée d’amortissement générale de cinq ans pour ce type
d’actifs.
Les charges de financement. La
charge d'intérêt nette s'élève à 13,1 millions d'euros contre 9,4
millions d'euros, en raison de la hausse de son endettement
financier net par rapport au premier semestre 2018 lié aux
acquisitions réalisées fin 2018.
Impôts. Le taux effectif
d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 26,0 %
contre 25,7 % à la même période de l'année passée. Il intègre une
charge d'impôts différés passifs de 1,2 millions d'euros qui vient
annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité
fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains
pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due
qu'en cas de cession des activités concernées (et qui est par
conséquent retraitée dans le résultat net ajusté).
Le Résultat net, part du Groupe,
s'établit à 18,7 millions d'euros contre 24,7 millions au premier
semestre 2018.
Le Résultat net ajusté, part du
Groupe, qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé
pour la mesure de la performance, s'établit à 29,4 millions d'euros
contre 34,1 millions d’euros au premier semestre 2018, en raison
des effets de périmètre.
Structure financière
Flux de trésorerie. La capacité
d'autofinancement s'établit à 86,7 millions d'euros contre 64,0
millions au premier semestre 2018 du fait des écritures comptables
requises par la norme IFRS 16 qui comptent pour 22,9 millions
d’euros. En contrepartie, les opérations de financement incorporent
deux nouveaux postes : « remboursement net de dettes
locatives » pour 19,4 millions d’euros et « intérêts nets
payés sur obligations locatives » pour 1,9 millions d’euros,
l’application de la norme IFRS 16 n’ayant aucune incidence sur la
trésorerie au total.
Le besoin en fonds de roulement connait une
variation négative de 30,1 millions d'euros en raison du retour à
une bonne croissance du chiffre d’affaires, notamment au deuxième
trimestre 2019, impliquant une augmentation du poste créances
clients.
Les investissements courants en immobilisations
corporelles et incorporelles sont principalement constitués
d'investissements informatiques et se sont élevés à 21,2 millions
d’euros au premier semestre 2019 contre 20,4 millions au premier
semestre 2018.
En ce qui concerne les investissements non
courants, Ipsos a investi 21,4 millions d'euros sur le semestre
dans son programme d'acquisition, dépensant 4 millions d’euros en
relation avec GfK Research, procédant notamment au rachat de
minoritaires dans une société américaine et prenant une
participation minoritaire de 10% dans QuestBack, société
développant une plateforme de gestion de la relation clients et
employés.(voir communiqué de presse séparé).
Les capitaux propres s'établissent
à 1 022 millions d'euros au 30 juin 2019 contre 1 035 millions
publiés au 31 décembre 2018, après déduction des 38,8 millions
d'euros de dividendes mis en paiement le 5 juillet 2019.
Les dettes financières nettes
s'élèvent à 604,5 millions d'euros au 30 juin 2019 en légère hausse
par rapport au 31 décembre 2018 (574,6 millions d’euros) car elles
intègrent le financement des sommes investies dans le programme
d’acquisition.
Position de liquidité. La
trésorerie en fin de semestre s'établit à 145,3 millions d'euros
contre 167,8 millions d'euros au 31 décembre 2018, assurant une
bonne position de liquidité à Ipsos qui dispose par ailleurs de
plus de 500 millions d'euros de lignes de crédit disponibles.
PERSPECTIVES 2019
En prenant la décision au printemps 2018, de
changer son organisation de fond en comble, Ipsos a pris acte que
la transformation de son marché exigeait sa propre mutation.
Au fil de son développement, Ipsos s’était placé
dans le trio de tête de son secteur, du moins si l’on considère le
volume d’activité. Ipsos s’est installé dans de nombreux pays, a
bénéficié de positions fortes dans des marchés stratégiques et
dispose d’une base de clientèle importante, composée de grands
comptes internationaux mais aussi locaux. Ipsos sait bien faire ce
qu’il a pris l’habitude de faire, disposant d’équipes expertes et
engagées, de plateformes de production puissantes et sûres, de
solutions éprouvées et validées et d’une réputation de maison
solide, intègre et indépendante, ce n’est pas négligeable en un
temps où s’affrontent des « réalités parallèles » et des
« vérités alternatives » qui jouent à se diffuser sans
jamais se rencontrer.
Ipsos dispose donc, depuis plusieurs années, d’une
taille importante et d’une bonne couverture géographique et
sectorielle. Malgré ces atouts, malgré un effort pour développer
via le programme « New Way » de nouvelles façons de
travailler (désignées sous l’étiquette « nouveaux
services »), malgré le besoin croissant d’information et de
clarté exprimé par de très nombreuses entreprises et institutions,
malgré l’émergence de nouvelles opportunités dans les grandes
économies émergentes, à commencer par la Chine, Ipsos a vu son
niveau d’activité – et sa profitabilité stagner pendant plusieurs
années.
Dans le même temps, de nombreuses entreprises
venant de différents horizons - la technologie et le conseil en
particulier - ont pénétré le marché dans lequel Ipsos intervient,
en proposant de nouvelles offres. Elles ont joué sur l’efficience,
l’automatisation, la réduction des coûts pour les entreprises de la
technologie. Elles ont souvent utilisé des méthodes inédites, par
exemple, en remplaçant le questionnement parfois imprécis sur les
habitudes et les usages par l’observation des comportements,
supposée être plus vraie - grâce à l’utilisation de sciences
nouvelles et de technologies, dont la mise en œuvre opérationnelle
devenait possible. Les nouveaux acteurs ont, dans d’autres cas, mis
en avant leur compétence, la connaissance des entreprises et leur
capacité à assister les entreprises dans le déploiement de leurs
programmes de transformation digitale ou pas. C’’est ici, bien sûr
que les cabinets de conseil sont devenus des concurrents
d’Ipsos.
En 2018, Ipsos a changé de cap, conscient des
opportunités : un marché croissant et solvable, actif
demandeur de solutions nouvelles, allant au-delà de la vente de
données produites en suivant des protocoles éprouvés mais
considérés parfois comme trop traditionnels. Le programme
« Total Understanding » est né de ce constat. Il vise à
retrouver un bon rythme de croissance au moins au niveau du marché
mondial des études, qui progresse d’environ 3% par an, en faisant
en sorte qu’Ipsos :
- soit plus fort
dans les marchés les plus importants et, notamment, les Etats-Unis,
la Chine, le Royaume-Uni, la France et certains grands pays
émergents ;
- dispose d’une base
de clientèle plus diversifiée, en alliant des effors de
développement dans les secteurs de la technologie, des médias et de
la santé, sans évidemment négliger sa base de clientèle
historique ;
- accélère la
compétitivité des services proposés à ses clients en les appuyant
sur une meilleure utilisation des technologies, des sciences et des
nouveaux services ;
- réponde mieux aux
besoins spécifiques de ses clients en leur dédiant le temps de 250
de ses professionnels les plus expérimentés, non pas pour leur
vendre directement des prestations mais en facilitant leur accès à
ce qu’Ipsos peut faire de mieux pour eux. Ces professionnels
supportent les équipes d’Ipsos pour mieux comprendre et
mieux connaître les clients et, aussi, en jouant de la
multiplicité des offres et des services qu’Ipsos déploit localement
et mondialement pour bâtir des solutions intégrées qui soient
d’excellentes réponses à leurs besoins spécifiques
d’information.
« Total Understanding » est le projet de
croissance qui mobilise l’ensemble des ressources de la compagnie,
pour les réajuster aux besoins de ses clients. L’ambition d’Ipsos
doit se matérialiser par un rythme de croissance organique
significatif et pérenne d’au moins 2%, pouvant s’élever à 4%. Il
s’agit chaque année, à partir de 2019, de croître plus vite qu’au
cours des exercices de la période 2012-2018.
Cette ambition s’appuie sur une discipline
opérationnelle rigoureuse, autorisant des investissements plus
importants qu’auparavant, sans détériorer les principaux équilibres
financiers de l’entreprise. Ces investissements concernent l’offre
de services. Ils doivent être excellents chacun de leur côté, mais
ils sont aussi conçus pour pouvoir s’assembler. Ils sont en outre
associés à la formation et à l’amélioration qualitative des équipes
travaillant avec les clients et à la mise en place de processus
opérationnels visant à l’efficience, notamment dans la rapidité et
la simplicité des prestations vendues. Enfin, ces investissements
doivent couvrir le programme d’acquisitions d’Ipsos dont l’année
2018 est un reflet : d’un côté, une opportunité de
renforcement dans plusieurs marchés, clients et types
d’interventions, grâce à GfK Research, et de l’autre côté, la prise
de contrôle d’une plateforme technologique, Synthesio, très avancée
et performante dont l’utilisation seule ou en liaison avec d’autres
capacités analytiques permet à Ipsos de s’engager résolument dans
l’élaboration et la vente de services liés aux contenus chaque jour
plus riches des réseaux sociaux.
Cette ambition a aussi un coût. Ipsos, doit créer
de nouvelles équipes, par exemple dans les capacités
d’accompagnement des clients et d’analyse des données, acquérir
l’accès à de nouvelles technologies ou les développer, moderniser,
voire révolutionner ses méthodes de production, de stockage et
d’analyse des données. Pour toutes ces raisons, les objectifs
d’Ipsos en matière d’amélioration de sa marge opérationnelle
courante restent modérés. Cette dernière progressera pour atteindre
11% en 2021. Conformément à la philosophie du projet « Total
Understanding », l’accélération de la croissance couvrira,
dans un premier temps, les dépenses supplémentaires en recherche et
développement, la constitution d’équipes commerciales, la mise en
place d’équipes expertes en sciences et en technologie etc. puis,
dans un deuxième temps, la progression de la marge opérationnelle
et la génération de cash-flow.
Au cours du premier semestre 2019, la marge
opérationnelle de la société a progressé en valeur moins vite que
le chiffre d’affaires, reflétant l’intensité de l’effort
d’investissement consenti par Ipsos depuis le 1er juillet 2018,
date effective de la mise en œuvre du plan « Total
Understanding ». La compagnie est tout à fait confiante dans
sa capacité à réaliser pleinement ses objectifs de croissance et à
atteindre une marge opérationnelle de 10% en 2019. De ce point de
vue, plus encore que les années précédentes, Ipsos bénéficiera d’un
effet de ciseau lié à la saisonnalité de la reconnaissance de
son chiffre d’affaires.
Ipsos, qui est conscient d’avoir la chance d’opérer
dans un marché solide, global, expert, en pleine transformation est
confiant dans la mise en place et le déroulement du projet
« Total Understanding » et donc dans sa capacité à
retrouver un cycle de croissance pérenne et profitable.
Annexes
- Compte de résultat
consolidé
- État de la
situation financière
- État des flux de
trésorerie consolidés
Compte de résultat consolidé
Comptes semestriels au 30 juin
2019
en milliers d'euros
|
30/06/2019
|
30/06/2018
|
31/12/2018
|
Chiffre d'affaires
|
903 359
|
786 000
|
1 749 494
|
Coûts directs
|
(320 380)
|
(273 294)
|
(611 119)
|
Marge brute
|
582 978
|
512 706
|
1 138 374
|
Charges de personnel - hors rémunération en actions
|
(423 587)
|
(358 583)
|
(753 464)
|
Charges de personnel - rémunération en actions *
|
(3 672)
|
(4 944)
|
(8 937)
|
Charges générales d'exploitation (1)
|
(106 776)
|
(101 280)
|
(207 477)
|
Autres charges et produits opérationnels
|
336
|
(2 272)
|
3 922
|
Marge opérationnelle
|
49 279
|
45 628
|
172 418
|
Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions
*
|
(2 830)
|
(2 240)
|
(4 380)
|
Autres charges et produits non courants
|
(4 003)
|
(1 355)
|
(5 273)
|
Quote-part dans les résultats des entreprises associées
|
(356)
|
(8)
|
587
|
Résultat opérationnel
|
42 090
|
42 026
|
163 352
|
Charges de financement
|
(13 116)
|
(9 428)
|
(21 281)
|
Autres charges et produits financiers * (1)
|
(3 686)
|
913
|
4 980
|
Résultat net avant impôts
|
25 288
|
33 511
|
147 051
|
Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill
|
(5 411)
|
(8 027)
|
(37 078)
|
Impôts différés sur amortissement du goodwill *
|
(1 164)
|
(585)
|
(1 420)
|
Impôt sur les résultats
|
(6 575)
|
(8 612)
|
(38 498)
|
Résultat net (1)
|
18 714
|
24 900
|
108 554
|
Dont part du Groupe
|
18 744
|
24 719
|
107 520
|
Dont part des participations ne conférant pas le contrôle
|
(30)
|
181
|
1 033
|
Résultat net part du Groupe par action de base (en euros)
|
0.43
|
0,57
|
2.48
|
Résultat net part du Groupe par action dilué (en euros)
|
0.42
|
0,55
|
2.40
|
État de la situation
financière
Comptes semestriels au 30 juin
2019
en milliers d'euros
|
|
|
|
|
|
|
30/06/2019
|
|
30/06/2018
|
|
|
|
|
31/12/2018
|
ACTIF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Goodwills
|
|
|
|
|
|
|
1 304 470
|
|
1 164 083
|
|
|
|
|
1 291 077
|
Droit d’utilisation de l’actif (2)
|
|
|
|
|
|
|
158 623
|
|
-
|
|
|
|
|
-
|
Autres immobilisations incorporelles
|
|
|
|
|
|
|
86 212
|
|
66 517
|
|
|
|
|
82 001
|
Immobilisations corporelles
|
|
|
|
|
|
|
37 302
|
|
33 426
|
|
|
|
|
37 890
|
Participation dans les entreprises associées
|
|
|
|
|
|
|
2 712
|
|
1 009
|
|
|
|
|
2 892
|
Autres actifs financiers non courants
|
|
|
|
|
|
|
45 697
|
|
30 623
|
|
|
|
|
35 021
|
Impôts différés actifs
|
|
|
|
|
|
|
26 885
|
|
19 897
|
|
|
|
|
26 987
|
Actifs non courants
|
|
|
|
|
|
|
1 661 903
|
|
1 315 555
|
|
|
|
|
1 475 868
|
Clients et comptes rattachés
|
|
|
|
|
|
|
352 168
|
|
303 043
|
|
|
|
|
466 119
|
Actifs sur contrats
|
|
|
|
|
|
|
253 007
|
|
203 637
|
|
|
|
|
168 822
|
Impôts courants
|
|
|
|
|
|
|
22 951
|
|
19 415
|
|
|
|
|
16 905
|
Autres actifs courants
|
|
|
|
|
|
|
92 899
|
|
83 328
|
|
|
|
|
78 831
|
Instruments financiers dérivés
|
|
|
|
|
|
|
-
|
|
84
|
|
|
|
|
500
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie
|
|
|
|
|
|
|
145 263
|
|
103 481
|
|
|
|
|
167 834
|
Actifs courants
|
|
|
|
|
|
|
866 287
|
|
712 987
|
|
|
|
|
899 011
|
TOTAL ACTIF
|
|
|
|
|
|
|
2 528 190
|
|
2 028 542
|
|
|
|
|
2 374 878
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
en milliers d'euros
|
|
|
|
|
|
|
30/06/2019
|
|
30/06/2018
|
|
|
|
|
31/12/2018
|
PASSIF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Capital
|
|
|
|
|
|
|
11 109
|
|
11 109
|
|
|
|
|
11 109
|
Primes d'émission
|
|
|
|
|
|
|
516 038
|
|
516 049
|
|
|
|
|
516 038
|
Actions propres
|
|
|
|
|
|
|
(13 340)
|
|
(23 051)
|
|
|
|
|
(22 723)
|
Ecarts de conversion
|
|
|
|
|
|
|
(109 088)
|
|
(117 735)
|
|
|
|
|
(121 475)
|
Autres réserves
|
|
|
|
|
|
|
599 213
|
|
543 007
|
|
|
|
|
633 697
|
Capitaux propres - part du Groupe
|
|
|
|
|
|
|
1 003 932
|
|
929 380
|
|
|
|
|
1 016 646
|
Participations ne conférant pas le contrôle
|
|
|
|
|
|
|
18 237
|
|
18 184
|
|
|
|
|
18 314
|
Capitaux propres
|
|
|
|
|
|
|
1 022 169
|
|
947 563
|
|
|
|
|
1 034 960
|
Emprunts et autres passifs financiers non courants
|
|
|
|
|
|
|
731 835
|
|
541 253
|
|
|
|
|
729 180
|
Dettes sur contrats de location (2)
|
|
|
|
|
|
|
140 140
|
|
-
|
|
|
|
|
-
|
Provisions non courantes
|
|
|
|
|
|
|
3 820
|
|
8 986
|
|
|
|
|
4 678
|
Provisions pour retraites
|
|
|
|
|
|
|
30 803
|
|
27 737
|
|
|
|
|
29 715
|
Impôts différés passifs
|
|
|
|
|
|
|
70 417
|
|
63 505
|
|
|
|
|
70 934
|
Autres passifs non courants
|
|
|
|
|
|
|
15 204
|
|
20 848
|
|
|
|
|
22 040
|
Passifs non courants
|
|
|
|
|
|
|
992 219
|
|
662 329
|
|
|
|
|
856 547
|
Fournisseurs et comptes rattachés
|
|
|
|
|
|
|
254 620
|
|
210 334
|
|
|
|
|
276 266
|
Emprunts et autres passifs financiers courants
|
|
|
|
|
|
|
17 913
|
|
26 338
|
|
|
|
|
13 713
|
Dettes sur contrats de location (2)
|
|
|
|
|
|
|
41 473
|
|
-
|
|
|
|
|
-
|
Impôts courants
|
|
|
|
|
|
|
4 078
|
|
6 343
|
|
|
|
|
12 153
|
Provisions courantes
|
|
|
|
|
|
|
3 606
|
|
7 087
|
|
|
|
|
4 996
|
Passifs sur contrats
|
|
|
|
|
|
|
27 990
|
|
25 474
|
|
|
|
|
30 199
|
Autres passifs courants
|
|
|
|
|
|
|
164 121
|
|
143 074
|
|
|
|
|
146 045
|
Passifs courants
|
|
|
|
|
|
|
513 802
|
|
418 650
|
|
|
|
|
483 372
|
TOTAL PASSIF
|
|
|
|
|
|
|
2 528 190
|
|
2 028 542
|
|
|
|
|
2 374 878
|
(2) Au 30 juin 2019, l’application d’IFRS 16 a
abouti à diminuer les capitaux propres de 9 576 milliers
d’euros, à diminuer les autres passifs courants de 10 882
milliers d’euros, à comptabiliser un droit d’utilisation net de
158 623 milliers d’euros, une dette sur contrats de location
non courante de 140 140 milliers d’euros et une dette sur
contrats de location courante de 41 473 milliers d’euros.
État des flux de trésorerie
consolidés
Comptes semestriels au 30 juin
2019
en milliers d'euros
|
|
30/06/2019
|
30/06/2018
|
31/12/2018
|
OPERATIONS D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
RESULTAT NET
|
|
18 714
|
24 900
|
108 554
|
Eléments sans incidence sur la capacité
d'autofinancement
|
|
|
|
|
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles
|
|
36 467
|
12 705
|
32 698
|
Résultat net des sociétés mises en équivalence, nets des dividendes
reçus
|
|
356
|
8
|
(609)
|
Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs
|
|
(19)
|
40
|
(9 461)
|
Variation nette des provisions
|
|
1 833
|
1 587
|
4 074
|
Rémunération en actions
|
|
3 424
|
4 585
|
8 458
|
Autres produits et charges calculés
|
|
1 666
|
2 157
|
(1 106)
|
Frais d'acquisition de sociétés consolidées
|
|
2 002
|
9
|
3 930
|
Charge de financement
|
|
15 716
|
9 428
|
21 281
|
Charge d'impôt
|
|
6 575
|
8 612
|
38 498
|
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET
IMPOT
|
|
86 734
|
64 029
|
206 317
|
Variation du besoin en fonds de roulement
|
|
(14 098)
|
16 004
|
3 482
|
Impôts payés
|
|
(21 896)
|
(22 349)
|
(39 697)
|
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION
(4)
|
|
50 740
|
57 684
|
170 103
|
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT
|
|
|
|
|
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles
|
|
(21 185)
|
(20 406)
|
(49 006)
|
Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels
|
|
58
|
96
|
164
|
Augmentation / (diminution) d'immobilisations financières
|
|
2 960
|
(5 047)
|
5 216
|
Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés nettes de
trésorerie acquise
|
|
(3 987)
|
(3 987)
|
(152 479)
|
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS
D'INVESTISSEMENT
|
|
(22 154)
|
(29 343)
|
(196 105)
|
OPERATIONS DE FINANCEMENT
|
|
|
|
|
Augmentation / (Réduction) de capital
|
|
-
|
-
|
-
|
(Achats) / Ventes nets d'actions propres
|
|
304
|
1 198
|
1 219
|
Augmentation des emprunts à long terme
|
|
27
|
236 868
|
603 286
|
Diminution des emprunts à long terme
|
|
(22)
|
(280 209)
|
(481 034)
|
Augmentation des emprunts à long terme à des sociétés associées
|
|
(12 391)
|
-
|
-
|
Augmentation / (diminution) des découverts bancaires
|
|
(555)
|
(838)
|
567
|
Remboursement net des dettes locatives
|
|
(19 359)
|
-
|
-
|
Intérêts financiers nets payés (3)
|
|
(7 594)
|
(8 332)
|
(18 385)
|
Intérêts nets payés sur obligations locatives
|
|
(1 958)
|
-
|
-
|
Rachats de participations ne conférant pas le contrôle
|
|
(10 836)
|
(8 779)
|
(9 125)
|
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère
|
|
-
|
-
|
(37 831)
|
Dividendes versés aux participations ne conférant pas le contrôle
des sociétés intégrées
|
|
-
|
(841)
|
(857)
|
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE
FINANCEMENT (4)
|
|
(52 383)
|
(60 933)
|
57 839
|
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE
|
|
(23 797)
|
(32 592)
|
31 837
|
Incidence des variations des cours des devises sur la
trésorerie
|
|
1 225
|
(1 195)
|
(1 269)
|
TRESORERIE A L’OUVERTURE
|
|
167 834
|
137 267
|
137 267
|
TRESORERIE A LA CLOTURE
|
|
145 263
|
103 481
|
167 834
|
(3) Compte-tenu de l’application d’IFRS16,
le groupe a décidé de reclasser en 2018 et en 2019 les intérêts
financiers nets payés dans les flux de trésorerie provenant des
opérations de financement (ils étaient déclarés initialement en
2018 dans les flux de trésorerie provenant de l’exploitation). Ce
reclassement permet de présenter ces flux dans la même catégorie
que les intérêts nets payés sur obligations locatives.
(4) L’application d’IFRS 16 a impacté la
présentation des flux de trésorerie même si elle n’a pas de réel
impact monétaire : elle a augmenté les flux de trésorerie liés
à l’exploitation de 21 672 milliers d’euros et a diminué les
flux de trésorerie provenant des opérations de
financement de 21 317 milliers d’euros.
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