INGENICO GROUP : Résultats semestriels 2019
Communiqué de presse |
Paris, le
23 juillet 2019 |
Résultats semestriels 2019
Croissance & résultats financiers solides
Ensemble des objectifs 2019 revus à la hausse
Chiffre d’affaires de 1
611 millions d’euros, en croissance de 13% à données
comparables1Retail continue de croître, à
+11% au premier semestre 2019La croissance B&A
atteint +16% tirée par l’Amérique Latine et
l’Asie-Pacifique254 millions d’euros
d’EBITDA2, soit 15,8% du chiffre
d’affairesRetraité de l’impact IFRS 16, l’EBITDA
ressort en croissance de 12% à 237 millions
d’eurosSolide free cash-flow de 120 millions
d’euros atteignant déjà 47% de taux de
conversion80 millions d’euros de RNPG, en
croissance de 48% par rapport au S1’18 publié
Ensemble des objectifs 2019 revus
à la hausse sur la base de la performance
H1’18Objectif de croissance organique
2019 supérieur à 9% (vs. ~6%)Objectif d’EBITDA
(après IFRS 16) supérieur à 590 millions d’euros (vs. > 580
M€)Taux de conversion du Free Cash-flow augmenté à
~50% (vs. ~47%)
Ingenico Group (Euronext : FR0000125346 -
ING), leader mondial des solutions de paiement intégrées, annonce
aujourd’hui ses résultats financiers du premier semestre 2019.
Nicolas Huss, Directeur général d’Ingenico
Group, a commenté : « L’activité a été très
soutenue tout au long du semestre, le Groupe affichant une
croissance de 31%, tirée par 13% de performance organique et
bénéficiant des contributions de BS Payone et de Paymark. La
performance de Retail est complètement en ligne avec nos attentes,
en croissance de 11%. En parallèle, B&A a affiché une
croissance de 16%, supérieure à nos anticipations, tirée par une
surperformance du Brésil et de l’Asie. Ce dynamisme, couplé aux
initiatives de réduction de la base de coûts initiées par Retail en
2018 et à la mise en place du plan Fit for Growth à travers le
Groupe, nous ont permis de réaliser un EBITDA solide. En parallèle,
la refonte complète du processus de contrôle des dépenses a permis
au Groupe de générer un free cash-flow record de 120 millions
d’euros au premier semestre. Au cours du second semestre, la
performance de B&A se normalisera et Retail continuera de
croître à deux chiffres tout en bénéficiant de son levier
opérationnel.Nos équipes exécutent le plan de
transformation Fit for Growth qui intègre B&A Revival, Retail
Acceleration et les actions Groupe. L’atteinte ce semestre de
premières étapes clés a contribué au renforcement des fondations de
nos ambitions moyen terme, telles que communiquées en Avril
dernier. Au regard de la surperformance du premier semestre, nous
révisons à la hausse l’ensemble de nos objectifs
2019. » Chiffres clés S1 2019
(en millions d’euros) |
S1’19 |
Impact IFRS 16 |
S1’19 excl. IFRS 16 |
S1’18 PF* |
S1’18 |
S1’19 excl. IFRS16 vs. S1’18 PF* |
Chiffre d'affaires |
1 611 |
- |
1 611 |
1 413 |
1 229 |
+14% |
Marge brute ajustée |
572 |
3 |
570 |
547 |
489 |
+4% |
En% du chiffre d'affaires |
35,5% |
- |
35,4% |
38,7% |
39,7% |
(3,3) pts |
Charges opérationnelles ajustées |
(318) |
14 |
(332) |
(335) |
(295) |
-1% |
En% du chiffre d'affaires |
-19,8% |
- |
-20,6% |
-23,7% |
-24,0% |
+3,1 pts |
EBITDA |
254 |
17 |
237 |
212 |
193 |
+12% |
En% du chiffre d'affaires |
15,8% |
- |
14,7% |
15,0% |
15,7% |
-0,3 pts |
Résultat d'exploitation courant ajusté (EBIT) |
188 |
2 |
186 |
170 |
159 |
+9% |
En% du chiffre d’affaires |
11,7% |
- |
11,5% |
12,1% |
12,9% |
(0,6) pts |
Résultat opérationnel |
124 |
2 |
122 |
107 |
94 |
+14% |
Résultat net |
82 |
0 |
82 |
64 |
55 |
+28% |
Résultat net, part du groupe |
80 |
0 |
80 |
61 |
54 |
+32% |
|
|
- |
|
|
|
|
(en millions d’euros) |
S1’19 |
Impact IFRS 16 |
S1’19 excl. IFRS 16 |
S1’18 PF* |
S1’18 |
S1’19 vs. S1’18 |
Free cash-flow |
120 |
- |
120 |
- |
23 |
+422% |
% Conversion FCF/EBITDA |
47,4% |
- |
50,6% |
- |
11,7% |
+35,7 pts |
Dette nette |
1 466 |
- |
1 466 |
- |
1 702 |
-14% |
Ratio de dette nette/EBITDA3 |
2,7x |
- |
2,8x |
- |
3,6x |
(0,9)x |
Capitaux propres, part du groupe |
2 085 |
- |
2 085 |
- |
1 686 |
+24% |
* Les chiffres S1 2018 PF incluent les acquisitions
réalisées au cours de l’année 2018 à 100% notamment les opérations
BS Payone et Paymark finalisées début janvier 2019.
Mise en place de Fit for
Growth
Le plan Fit for Growth a été lancé en février
2019 et est aujourd’hui en pleine phase d’exécution. Son objectif
est de relancer la business unit B&A, d’accélérer la croissance
de Retail tout en transformant la structure du Groupe et son modèle
opérationnel d’ici 2021. Des étapes clés ont d’ores et déjà été
atteintes au cours du premier semestre 2019 :
Le Groupe a défini au cours du semestre le modèle opérationnel
cible permettant de rentrer dans sa phase d’implémentation. En
parallèle, la rationalisation de data centers et l’optimisation des
Achats au travers d’une fonction globale sont en cours. Un premier
tour de renégociation des contrats procure déjà des économies.
Enfin, l’implémentation de l’offshoring et du nearshoring se met en
place et commence à délivrer les effets escomptés ; Retail a
lancé certaines de ses initiatives de croissance, notamment avec le
déploiement de Bambora Connect, qui fournit une solution intégrée
et clé en main pour les ISVs, ou encore l’expansion de l’offre
Enterprise pour adresser des verticaux spécifiques tel que le
segment du « Self-service ». En parallèle, Global Online
a continué d’accélérer au sein du vertical du « Voyage »
au travers du lancement de LinkPlus et du déploiement du TravelHub.
L’intégration de Payone est en ligne avec le plan et l’offre full
service est dorénavant certifiée auprès de ses clients ;
B&A continue de déployer à l’international les solutions
Android en s’appuyant sur son nouveau centre de compétence en la
matière et a mis en place des initiatives relatives à la gestion
commerciale de ses comptes clients internationaux délivrant d’ores
et déjà des premiers résultats. Suite à la mise en place du plan
B&A Revival, les premières économies de coûts ont été réalisées
au cours du semestre. En parallèle, la rationalisation du
portefeuille de produits se matérialise avec la réduction de ~20%
du nombre de références existantes.
L’exécution du plan Fit for Growth est en ligne
avec le plan de marche prévu et nous confirmons l’impact positif
sur l’EBITDA 2019 de 20 millions d’euros et de 100 millions d’euros
sur l’EBITDA 2021.
|
S1 2019 |
T2 2019 |
M€ |
% variation |
M€ |
% variation |
Comparable1 |
Publié |
Comparable1 |
Publié |
Retail |
906 |
11% |
44% |
471 |
10% |
43% |
SMBs |
164 |
13% |
12% |
85 |
10% |
10% |
Global Online |
274 |
11% |
14% |
141 |
12% |
14% |
Entreprise |
195 |
20% |
36% |
104 |
20% |
36% |
Payone |
272 |
4% |
172% |
142 |
3% |
174% |
B&A |
705 |
16% |
18% |
387 |
20% |
21% |
EMEA |
240 |
-3% |
-1% |
130 |
0% |
1% |
Amérique Latine |
143 |
104% |
99% |
78 |
108% |
106% |
Amérique du Nord |
73 |
-9% |
-4% |
42 |
-13% |
-8% |
Asie-Pacifique |
248 |
18% |
19% |
136 |
27% |
27% |
TOTAL |
1 611 |
13% |
31% |
858 |
14% |
32% |
Performance du premier semestre
2019
Au premier semestre 2019, le chiffre d’affaires
ressort à 1 611 millions d’euros, en croissance de 13% à
données comparables. En données publiées, le chiffre d’affaires est
ressorti en croissance de 31% par rapport au premier semestre 2018
et intègre un effet de change positif de 12 millions d’euros.
Au cours de ce semestre, la business unit
Retail a réalisé un chiffre d’affaires de
906 millions d’euros, affichant une croissance de 11% à
données comparables. A données publiées, l’activité a progressé de
44% et intègre un effet de change positif de 4 millions
d’euros. Au cours de ce premier semestre, les différentes divisions
ont évolué, à données comparables, comme ci-après :
- SMB (+ 13%) : La
performance ressort en ligne avec nos attentes, le deuxième
trimestre ayant été impacté par le rééquilibrage du risque relatif
au portefeuille de clients. Au cours du semestre, SMB a continué de
faire croître sa base installée de plus de 4 000 nouveaux
marchands par mois, en ligne avec la performance commerciale
précédemment affichée. Le deuxième trimestre a été marqué par le
lancement d’une nouvelle solution – Bambora Connect – offre instore
totalement intégrée et dédiée aux ISVs. Cette solution est d’ores
et déjà déployée auprès de certains partenaires. En outre, dans le
cadre du plan Fit for Growth, l’expansion géographique de SMB
progresse bien, notamment avec le déploiement du modèle Bambora
dans la région Benelux.
- Global Online
(+ 11%) : L’activité a évolué comme
anticipé tout au long de la période, tirée par les régions
émergentes, comme l’Inde qui croît de plus de 30% sur le semestre.
Le récent lancement de notre offre d’acquiring en Russie au travers
de nos partenaires locaux est un véritable succès, attirant ainsi
des volumes de transactions transfrontalières supplémentaires. En
parallèle, les synergies au sein de Retail se matérialisent, la
division acheminant désormais ~2 milliards d’euros de flux de
transactions en base annuelle, en phase avec le plan Fit for
Growth. Dans un contexte de renforcement de la gestion des risques,
l’accent mis par la division sur le vertical du
« Voyage » gagne du terrain avec le déploiement de Travel
Hub et du lancement de la solution in-app LinkPlus qui permettent
d’accroître les perspectives de gains de marchands. En parallèle,
des succès commerciaux majeurs ont été remportés au cours du
semestre en Amérique Latine, en Chine ou encore en
Russie.
- Enterprise
(+ 20%) : La performance est ressortie
au-dessus de nos anticipations, bénéficiant d’une forte traction à
la fois sur les activités transactionnelles et sur la vente de
terminaux. Dans cette dernière, le vertical de la Santé a été un
moteur fort de la croissance profitant d’une incitation en
Allemagne au déploiement d’équipements dédiés aux médecins. Cette
dynamique devrait commencer à faire face à une base de comparaison
plus élevée à compter du troisième trimestre, ce déploiement ayant
commencé au cours du T2’18 et la subvention étant arrivée à son
terme le 30 juin. Enfin, l’Amérique du Nord a largement contribué à
la croissance de l’activité en continuant de gagner des parts de
marché au sein des grands Retailers locaux. En parallèle, les
activités transactionnelles ont continué de croître à deux
chiffres. Cette performance a été tirée par notre plateforme
européenne omnicanale (Axis), au sein de laquelle les volumes de
transactions traités ne cessent de croître grâce à des gains de
parts de marché, et par la Turquie où notre gateway fiscale
bénéficie de notre large base installée de marchands. Enfin, les
développements de produits et d’offres relatifs aux initiatives de
croissance sont en ordre de marche avec le plan Fit for Growth. Des
solutions combinant de l’acceptation de paiement et de l’acquiring
nous permettront ainsi d’accélérer davantage dans l’écosystème
omnicanal ainsi que sur le vertical du libre-service.
- Payone (+ 4%) : La
division a réalisé une performance en phase avec le plan et
l’accélération progressive prévue au cours du second semestre pour
atteindre son rythme de croisière en 2020. La performance actuelle
a été ralentie par le processus d’intégration des deux entités et
une base de comparaison défavorable impactant le premier semestre.
Le processus d’intégration est en cours avec la rationalisation des
entités légales et la migration de l’IT. L’offre full-service a été
certifiée au sein du portefeuille de marchands de BS Payone au
cours du deuxième trimestre permettant son déploiement. En outre,
le partenariat avec les caisses d’épargne alimente progressivement
la croissance, convertissant leur clientèle aux solutions de
paiement de Payone.
La business unit B&A a
généré au premier semestre 2019 un chiffre d’affaires de 705
millions d’euros, en croissance de 16% à données comparables. A
données publiées, l’activité a progressé de 18% et intègre un effet
de change positif de 8 millions d’euros. Au cours de ce
premier semestre, les différentes régions ont évolué, à données
comparables, comme
ci-après :
- Europe, Moyen-Orient & Afrique
(- 3%) : Le chiffre d’affaires de la
région s’est stabilisé au deuxième trimestre. Au cours du semestre,
les pays matures ont relativement bien résisté et les plus
émergents ont continué de monter en puissance profitant de gains de
nouveaux clients. Malgré un effet relatif à la consolidation du
secteur qui a continué de faire pression sur la région DACH
(Allemagne, Autriche, Suisse), les revenus de l’Europe de l’Ouest
reviennent progressivement sur des niveaux normatifs tout en
faisant face à des pressions sur les prix. L’Europe de l’Est a
dépassé nos attentes, tirée principalement par la Russie et la
Communauté des Etats Indépendants. Certains pays d’Europe du Sud
ont été sous pression au cours du semestre, impactés par une plus
faible demande de la part des acquéreurs locaux.
- Asie-Pacifique
(+ 18%) : La plupart des pays furent
bien orientés ce semestre, réalisant une meilleure performance
qu’anticipée, profitant d’une base de comparaison favorable qui
s’estompera au second semestre. La Chine a bénéficié d’une forte
demande en APOS de la part de processeurs tiers et des principales
banques locales. Bien que cela ait profité à la dynamique du
premier semestre, celle-ci a été tirée par une allocation
budgétaire favorable qui devrait entraîner une moindre performance
de la Chine sur la seconde partie de l’année. L’Asie du Sud-Est est
restée dynamique, toujours alimentée par l’Indonésie où Ingenico
continue de déployer avec succès ses terminaux traditionnels et
Android auprès des banques locales et processeurs d’APMs. L’Inde
conserve un bon momentum tandis que la Thaïlande continue de faire
face à un marché difficile. Enfin, le Japon demeure dynamique,
bénéficiant de la migration EMV locale, tandis que l’Australie
recule ce semestre en raison d’un décalage de contrat du deuxième
trimestre.
- Amérique Latine
(+ 104%) : La performance a été très
forte tout au long du semestre, tirée par le marché brésilien.
Celui-ci a bénéficié d’un très fort momentum et Ingenico Group a
continué d’y gagner d’importantes parts de marché et à y déployer
l’APOS auprès des principaux acquéreurs tout en restant attractif
au travers de son modèle de vente flexible. En parallèle, des
contrats inter-régionaux ont été remportés au cours du deuxième
trimestre permettant également d’alimenter la croissance de
l’Argentine, du Pérou ou encore du Chili. Dans l’ensemble, les
projets actuels permettront une croissance à deux chiffres des
revenus sur le troisième trimestre, chiffre d’affaires qui
deviendra stable en séquentiel et par rapport aux revenus de
l’année dernière sur le quatrième trimestre.
- Amérique du Nord
(- 9%) : La performance est ressortie en
ligne avec nos attentes, impactée par une plus faible demande au
Canada au cours du premier semestre, tout en profitant de
l’amélioration de tendance aux Etats-Unis qui retrouvent une
dynamique plus positive au deuxième trimestre. Comme prévu, la
performance canadienne s’est contractée au cours du deuxième
trimestre, toujours impactée par une forte base de comparaison. La
dynamique est attendue en amélioration progressive au second
semestre, bénéficiant d’un retour vers des volumes d’achats plus
normatifs. En parallèle, l’activité aux Etats-Unis s’améliore au
deuxième trimestre grâce à la montée en puissance des ISVs. La
dynamique devrait s’accélérer au cours du second semestre tirant
parti de nombreux projets et de la montée en puissance continue des
ISVs en cours de certification.
Note : toutes les analyses relatives au compte
de résultat présentées ci-dessous sont réalisées sur la base des
chiffres S1’18 proforma (incluant BS Payone et Paymark à partir du
1er janvier 2018).
Marge brute ajustée
Au cours du premier semestre 2019, la marge
brute ajustée a atteint 572 millions d’euros, (570 millions
d’euros hors IFRS 16) représentant 35,5% du chiffre d’affaires
(35,4% du chiffre d’affaires hors IFRS 16) par rapport aux 547
millions d’euros du premier semestre 2018, soit 38,7% du chiffre
d’affaires. La marge brute ajustée de Retail a été stable malgré
les investissements réalisés dans le cadre de ses initiatives de
croissance, et celle de B&A a été impactée par un mix
géographique défavorable, principalement lié à la croissance de
104% de l’Amérique Latine, et à la pression sur les prix dans
certains pays matures, comme anticipé.
Charges opérationnelles
ajustées
Au cours de cette même période, les charges
opérationnelles ajustées se sont élevées à 318 millions d’euros.
Retraitées des 14 millions d’euros d’effets positifs relatifs
à IFRS 16, les charges opérationnelles ajustées ressortaient à
332 millions d’euros, stables par rapport au S1’18 alors que
le chiffre d’affaires était en augmentation de ~200 millions
d’euros. En relatif au chiffre d’affaires, ces charges
opérationnelles ajustées ont baissé de 23,7% à 20,6%, soit un recul
de 310 points de base retraité des effets positifs liés à IFRS 16.
Ces résultats ont été atteints suite à un contrôle strict des coûts
initié tout d’abord par Retail au S2’18, mis en place et déployé
par la suite au sein de B&A et au niveau du Groupe sur les
fonctions supports au travers de l’implémentation du plan Fit for
Growth.
Marge d’EBITDA
L’EBITDA a atteint 254 millions d’euros,
incluant un effet positif lié à IFRS 16 de 17 millions
d’euros. Retraité de cet effet, l’EBITDA aurait été de
237 millions d’euros contre 212 millions d’euros à
périmètre équivalent au premier semestre 2018 (193 millions
d’euros publiés), soit une amélioration de 25 millions
d’euros, dont 8 millions d’euros réalisés via les initiatives
du plan Fit for Growth. Ajustée des 5 millions d’euros
d’investissement de Retail dans les initiatives de croissance,
comme indiqué le 12 février dernier, cette amélioration ressort à
30 millions d’euros, soit une croissance de 14% par rapport à
l’année dernière, parfaitement en ligne avec la croissance du
chiffre d’affaires.
Retail a généré un EBITDA de
122 millions d’euros. Retraité de l’effet positif de
10 millions d’euros relatif à IFRS 16, l’EBITDA ressort à
112 millions d’euros (12,4% du chiffre d’affaires), à comparer
avec les 96 millions d’euros (11,8% du chiffre d’affaires) du
premier semestre 2018, soit une amélioration de 60 points de base.
Ajusté des 5 millions d’euros d’investissements liés aux
initiatives de croissance, l’EBITDA aurait atteint
117 millions d’euros, soit 12,9% du chiffre d’affaires, en
progression de 110 points de base. Cette performance est
parfaitement en ligne avec l’objectif annuel d’atteindre un EBITDA
Retail supérieur à 285 millions d’euros.L’EBITDA de
B&A est ressorti à 132 millions d’euros.
Retraité des 7 millions d’euros d’effets positifs relatifs à
IFRS 16, l’EBITDA atteint 125 millions d’euros (17,7% du
chiffre d’affaires) à comparer avec les 116 millions d’euros
(19,4% du chiffre d’affaires) du premier semestre 2018, en retrait
de 170 points de base. Cette progression de 9 millions d’euros
de l’EBITDA est le résultat de la surperformance du chiffre
d’affaires en Amérique Latine et en Asie. En cohérence avec ce qui
avait été communiqué précédemment dans le cadre du plan B&A
Revival, l’impact positif du plan Fit for Growth sur l’EBITDA du
premier semestre 2019 (8 millions d’euros) a compensé la
pression sur la marge brute provenant de l’évolution du mix
géographique et de la pression sur les prix de certains pays
matures. En conséquence, nous relevons notre objectif d’EBITDA de
B&A pour l’année de ~295 millions d’euros à
~305 millions d’euros.
Résultat opérationnel
La marge d’EBIT atteint 188 millions
d’euros contre 170 millions d’euros au S1 2018 (159 millions
d’euros publiés).
Les autres produits et charges opérationnels
(OIE) s’élèvent à -13 millions d’euros contre
-16 millions d’euros au premier semestre 2018
(-18 millions d’euros publiés), et comptabilisent un profit
exceptionnel non-cash de 5 millions d’euros. Sur une base
comparable, les OIE du premier semestre 2019 auraient représenté
-18 millions d’euros.
Le résultat opérationnel inclut également des
charges d’amortissement relatives à l’allocation de prix
d’acquisition de 50 millions d’euros au premier semestre 2019
contre 47 millions d’euros au premier semestre 2018 (cf. annexe
4).
Après avoir pris en compte ces autres produits
et charges opérationnels ainsi que les charges d’amortissement
relatives à l’allocation de prix d’acquisition mentionnées
ci-dessus, le résultat opérationnel s’élève à 124 millions
d’euros par rapport à 107 millions d’euros au premier semestre 2018
(94 millions d’euros publiés).
Résultat net part du Groupe
Le résultat financier ressort à
-21 millions d’euros, contre -20 millions d’euros au
premier semestre 2018 (-19 millions d’euros publiés).
La charge d’impôts s’élève à 21 millions
d’euros, contre 23 millions d’euros au S1 2018 (20 millions
d’euros publiés). Cette dernière a bénéficié d’un recul global des
taux d’imposition et d’un mix géographique plus favorable d’un
point de vue fiscal. Ces changements ont entraîné une baisse du
taux d’imposition effectif du Groupe à 20,4%, contre 26,9% au
premier semestre 2018.
Après la prise en compte de 1 million
d’euros d’intérêts minoritaires, le bénéfice net du Groupe
attribuable aux actionnaires au premier semestre 2019 est ressorti
à 80 millions d’euros en croissance de 32% par rapport aux 61
millions d’euros du premier semestre 2018 (+48% vs.
54 millions d’euros publiés).
Génération de trésorerie
Le free cash-flow ressort en croissance très
significative au premier semestre 2019 à 120 millions d’euros
contre 23 millions d’euros au premier semestre 2018. Les
principaux éléments de l’amélioration de ce free cash-flow
étaient :
- La contribution de l’augmentation d’EBITDA de 44 millions
d’euros à données publiées, nette de l’impact non-cash IFRS 16
précédemment mentionné ;
- Une forte amélioration de la variation du besoin en fonds de
roulement de 40 millions d’euros, conséquence de la
refonte complète du processus de contrôle des dépenses et d’une
meilleure efficacité quant à la collecte des fonds ;
- L’augmentation des investissements de 7 millions d’euros,
atteignant 60 millions d’euros au premier semestre 2019
(18 millions d’euros au sein de B&A et 42 millions
d’euros au sein de Retail), contre 53 millions d’euros au
premier semestre 2018. L’intensité capitalistique est en ligne avec
la politique d’investissement du Groupe à moyen terme, à
savoir : ~30 millions d’euros d’investissements par an
pour B&A et pour Retail, ~4% à 5% de son chiffre
d’affaires ;
- Croissance des OIE de 2 millions d’euros atteignant donc
18 millions d’euros comme mentionné précédemment ;
- Stabilisation des intérêts payés à 10 millions
d’euros ;
- Diminution de 23 millions d’euros des impôts cash payés,
passant de 48 millions d’euros au premier semestre 2018 à
25 millions d’euros au cours du premier semestre 2019, suite à
un remboursement exceptionnel de 25 millions d’euros des
autorités fiscales françaises.
En conséquence, déduit de ce remboursement
exceptionnel, le free cash-flow serait ressorti à 95 millions
d’euros, conduisant à un taux de conversion de l’EBITDA en free
cash-flow durable pour un premier semestre à environ 37%.
Dette nette du Groupe
La dette nette du Groupe a diminué à
1 466 millions d’euros par rapport à
1 518 millions d’euros en début d’année. Les principaux
moteurs de cette évolution sont le free cash-flow de
120 millions d’euros et le versement net de 73 millions
d’euros principalement lié à l’acquisition de Paymark. Le ratio
d’endettement sur l’EBITDA3 est de 2,7x contre 3,1x à fin 2018 et
3,6x à fin juin 2018.
En juillet 2019 :
- Le Groupe a réalisé le versement de la partie cash du dividende
2018 (34 millions d’euros) aux 49,4% de ses actionnaires ayant
opté pour une distribution en espèces. 50,6% du dividende total a
donc été versé en actions (534 871 actions) ;
- Le Groupe a décidé d’optimiser dès à présent son coût de
financement via le remboursement anticipé de 250 millions
d’euros d’un emprunt bancaire à maturité 2020. Celui-ci fait suite
à l’amélioration de la saisonnalité de sa génération de trésorerie
découlant d’un contrôle des dépenses renforcé mis en place au
premier semestre 2019.
Ensemble des objectifs 2019 révisés à la
hausse
- Chiffre d’affaires : le Groupe revoit à la
hausse ses attentes et anticipe une croissance organique de
son chiffre d’affaires supérieur à 9% (contre ~6% prévu
initialement). B&A est attendu en croissance organique
supérieure à 7% (contre ~2% auparavant) et Retail en croissance à
deux chiffres.
- EBITDA (après impact de la norme IFRS
16) : le Groupe vise un EBITDA supérieur à
590 millions d’euros (contre >580 millions d’euros
précédemment). Cet objectif intègre 20 millions d’euros
d’impact positif sur l’EBITDA relatifs au plan Fit for Growth. Le
Groupe anticipe plus de 285 millions d’euros d’EBITDA pour
Retail (inchangé) et ~305 millions d’euros d’EBITDA pour
B&A (contre ~295 millions d’euros auparavant).
- Free cash-flow : le Groupe vise désormais une
conversion de son EBITDA en free cash-flow
de ~50% (contre ~47% précédemment) pour atteindre un
free cash-flow de ~300 millions d’euros.
Conférence téléphonique
Les résultats semestriels 2019 seront commentés
lors d’un webcast audio et d’une conférence téléphonique qui aura
lieu le 23 juillet 2019 à 18h00, heure de Paris (17h00 au
Royaume-Uni). La présentation et le webcast audio seront
disponibles à l’adresse
www.ingenico.com/finance. La conférence
téléphonique sera accessible en composant l’un des numéros
suivants : +33 (0) 1 72 72 74 03
(depuis la France), +1 646 722 4916 (depuis les
États-Unis) et +44 20 7194 3759 (depuis les autres
pays) avec l’ID de conférence :
23155297#.
Le présent document contient des données de
nature prospective. Les tendances et objectifs indiqués dans le
présent document sont fondés sur des données, hypothèses et
estimations, considérées comme raisonnables par Ingenico Group. Ces
données, hypothèses et estimations, sont susceptibles d’évoluer ou
d’être modifiées en raison des incertitudes liées notamment aux
résultats d’Ingenico Group et de ses filiales. Ces données de
nature prospective ne constituent en aucun cas une garantie de
performance future, présentent des risques et des incertitudes. Les
résultats réels sont susceptibles d’être substantiellement
différents de ceux figurant dans ces données de nature prospective.
Ingenico Group ne prend donc pas d’engagement ferme sur la
réalisation des objectifs figurant dans le présent document.
Ingenico Group et ses filiales, dirigeants, représentants, employés
et conseils respectifs n’acceptent aucune responsabilité de quelque
nature que ce soit au titre de ces informations prospectives.
Le présent document ne constitue en aucun cas une offre de vente ou
la sollicitation d’une offre d’acquisition ou de souscription de
valeurs mobilières ou instruments financiers.
À propos d’Ingenico Group
Avec son offre de solutions de paiement
sécurisées sur l’ensemble des canaux de vente, Ingenico Group
(Euronext : FR0000125346 - ING), leader mondial des solutions de
paiement intégrées, accompagne les évolutions du commerce de
demain. S’appuyant sur le plus large réseau d’acceptation de
paiement dans le monde, nos solutions s’adaptent à la fois aux
exigences locales et aux ambitions internationales de nos clients.
Ingenico Group est le partenaire de confiance des institutions
financières et des marchands, des petits commerçants aux enseignes
référentes de la grande distribution. En nous confiant la
gestion de leurs activités de paiement, nos clients peuvent se
concentrer sur leur métier et tenir leur promesse de marque.
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Pour consulter toutes les publications de nos
experts, rendez-vous sur notre blog.
Contacts / Ingenico Group
Investisseurs Laurent MarieVP Relations
investisseurs & Communication financière
laurent.marie@ingenico.com (T) / (+33) (0)1 58 01 92 98 |
InvestisseursKévin WoringerResponsableRelations
investisseurskevin.woringer@ingenico.com(T) / (+33) (0)1 58 01 85
09 |
CommunicationHélène CarlanderPR
Officerhelene.carlander@ingenico.com(T) / (+33) (0)1 58 01 83
17 |
Événements à
venir
Chiffre d’affaires du
troisième trimestre 2019 : 22 octobre 2019 (post
clôture)
ANNEXE 1 :
Base de préparation des comptes
semestriels 2019
Les états financiers consolidés sont établis
conformément aux normes IFRS. Afin de fournir des informations
comparables pertinentes d’un exercice sur l’autre, les éléments
financiers sont présentés en retraitant la charge d’amortissement
liée à l’acquisition de nouvelles entités. En vertu de la norme
IFRS3R, le prix d’acquisition de nouvelles entités est affecté aux
actifs identifiables intégrés dans le périmètre puis amorti sur des
durées définies.
Les principaux éléments financiers 2019 sont
commentés sur une base ajustée, c’est-à-dire avant impact des
écritures d'allocation du prix d'acquisition ("PPA") – voir Annexe
4.
Les éléments de marge brute ajustée et de
charges opérationnelles ajustées sont commentés avant
amortissements, dépréciations et provisions, coûts des
rémunérations fondées sur actions ainsi que les écritures
d’allocation du prix d’acquisition (« PPA ») – voir
Annexe 4.
L’EBITDA (Excédent Brut d’Exploitation) est une
notion extracomptable représentant le résultat opérationnel courant
avant amortissements, dépréciations et provisions, et coût des
rémunérations fondées sur des actions. L’EBITDA intègre les impacts
de la norme IFRS 16. La réconciliation du résultat d’exploitation
ajusté à l’EBITDA est disponible en Annexe 4.
Le résultat d’exploitation indiqué (EBIT)
correspond au résultat opérationnel courant ajusté de la charge
d’amortissement des prix d’acquisitions affectés aux actifs dans le
cadre des regroupements d’entreprises.
Le free cash-flow représente l’EBITDA diminué :
des éléments cash, des autres produits et charges opérationnels, de
la variation de besoin en fonds de roulement, des investissements
nets des produits de cession des immobilisations corporelles et
incorporelles, des charges financières payées nettes des produits
financiers encaissés, de l’impôt payé et le remboursement des
passifs liés aux contrats de location résultant de l'IFRS 16.
La dette nette commentée exclut la ligne de
financement du préfinancement marchands ainsi que les passifs liés
aux contrats de location résultant de l'IFRS 16.
ANNEXE 2Suite au closing de la
combinaison de BS Payone avec les actifs d’Ingenico DACH, le
reporting évolue afin d’apporter plus de transparence et de
faciliter la lecture des performances de la joint-venture.En
parallèle, les anciennes activités d’Ogone reconnues au sein de
Enterprise et Global Online sont dorénavant transférées à SMB et
Bambora Pacific est consolidé dans Enterprise.
1. NOUVELLE REPARTITION EN BASE PUBLIEE |
|
|
|
En million d'euros |
T1 2018 |
T2 2018 |
T3 2018 |
T4 2018 |
2018 |
Retail |
302 |
328 |
345 |
364 |
1 339 |
SMBs |
88 |
98 |
103 |
105 |
393 |
Global Online |
119 |
126 |
136 |
141 |
521 |
Enterprise |
95 |
105 |
106 |
118 |
424 |
B&A |
280 |
319 |
342 |
364 |
1 305 |
EMEA |
114 |
128 |
127 |
125 |
495 |
Latin America |
34 |
38 |
58 |
69 |
199 |
North America |
30 |
46 |
42 |
44 |
163 |
APAC |
101 |
107 |
113 |
126 |
447 |
TOTAL |
581 |
648 |
687 |
727 |
2 643 |
|
|
|
|
|
|
2. NOUVELLE REPARTITION EN BASE PUBLIEE |
|
|
|
En million d'euros |
T1 2018 |
T2 2018 |
T3 2018 |
T4 2018 |
2018 |
Retail |
302 |
328 |
345 |
364 |
1 339 |
SMBs |
69 |
77 |
82 |
84 |
312 |
Global Online |
117 |
124 |
134 |
139 |
514 |
Entreprise |
67 |
76 |
75 |
91 |
309 |
Payone |
49 |
52 |
54 |
50 |
204 |
B&A |
280 |
319 |
342 |
364 |
1 305 |
EMEA |
114 |
128 |
127 |
125 |
495 |
Amérique Latine |
34 |
38 |
58 |
69 |
199 |
Amérique du Nord |
30 |
46 |
42 |
44 |
163 |
APAC |
101 |
107 |
113 |
126 |
447 |
TOTAL |
581 |
648 |
687 |
727 |
2 643 |
|
|
|
|
|
|
3. NOUVELLE REPARTITION EN BASE PRO FORMA |
|
|
|
En million d'euros |
T1 2018 PF |
T2 2018 PF |
T3 2018 PF |
T4 2018 PF |
2018 PF |
Retail |
389 |
425 |
447 |
466 |
1 728 |
SMBs |
70 |
78 |
82 |
84 |
314 |
Global Online |
117 |
124 |
134 |
139 |
514 |
Entreprise |
76 |
86 |
84 |
101 |
348 |
Payone |
125 |
137 |
147 |
142 |
551 |
B&A |
280 |
319 |
342 |
364 |
1 305 |
EMEA |
114 |
128 |
127 |
125 |
495 |
Amérique Latine |
34 |
38 |
58 |
69 |
199 |
Amérique du Nord |
30 |
46 |
42 |
44 |
163 |
APAC |
101 |
107 |
113 |
126 |
447 |
TOTAL |
669 |
744 |
789 |
830 |
3 032 |
ANNEXE 3 Compte de
résultats, Bilan et Tableau de flux
1. COMPTE DE RESULTATS CONSOLIDES |
|
|
|
|
|
(en
millions d'euros) |
30 juin 2019 |
30 juin 2018 |
|
|
|
CHIFFRE D'AFFAIRES |
1 611 |
1 229 |
Coût des ventes |
(1 074) |
(768) |
|
|
|
MARGE BRUTE |
537 |
461 |
|
|
|
Charges commerciales et marketing |
(149) |
(131) |
Frais de recherche et développement |
(98) |
(87) |
Frais administratifs |
(152) |
(132) |
|
|
|
RESULTAT OPERATIONNEL COURANT |
137 |
112 |
|
|
|
Autres produits opérationnels |
4 |
0 |
Autres charges opérationnelles |
(17) |
(18) |
|
|
|
RESULTAT OPERATIONNEL |
124 |
94 |
|
|
|
RESULTAT FINANCIER |
(21) |
(19) |
|
|
|
RESULTAT AVANT IMPOTS |
103 |
75 |
|
|
|
Impôts sur les bénéfices |
(21) |
(20) |
|
|
|
RESULTAT NET |
82 |
55 |
|
|
|
Attribuable aux : |
|
|
- actionnaires d'Ingenico Group SA |
80 |
54 |
- participations ne donnant pas le contrôle |
1 |
0 |
|
|
|
RESULTAT PAR ACTION (en euros) |
|
|
Résultat : |
|
|
- de base |
1,30 |
0,88 |
- dilué |
1,30 |
0,88 |
|
|
|
|
|
|
2. BILAN CONSOLIDE |
|
|
|
|
|
ACTIF |
|
|
(en
millions d'euros) |
30 juin 2019 |
31 déc. 2018 |
Goodwill |
2 802 |
2 490 |
Autres immobilisations incorporelles |
1 123 |
965 |
Immobilisations corporelles |
202 |
90 |
Participations dans les sociétés mises en équivalence |
1 |
8 |
Actifs financiers |
70 |
23 |
Actifs d'impôt différé |
51 |
53 |
Autres actifs non courants |
55 |
37 |
TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS |
4 305 |
3 666 |
Stocks |
214 |
188 |
Clients et créances d'exploitation |
688 |
651 |
Créances liées à l'activité d'intermédiation |
384 |
243 |
Autres actifs courants |
40 |
38 |
Créances d'impôt courant |
25 |
36 |
Instruments financiers dérivés |
8 |
16 |
Fonds liés à l'activité d'intermédiation |
751 |
462 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
1 094 |
775 |
TOTAL DES ACTIFS COURANTS |
3 205 |
2 409 |
TOTAL DES ACTIFS |
7 509 |
6 075 |
|
|
|
PASSIF |
|
-- |
(en
millions d'euros) |
30 juin 2019 |
31 déc. 2018 |
Capital |
63 |
63 |
Primes d'émission et d'apport |
867 |
867 |
Autres réserves |
1 253 |
990 |
Ecarts de conversion |
(97) |
(75) |
Capitaux propres attribuables aux actionnaires d'Ingenico
Group SA |
2 085 |
1 845 |
Participations non donnant pas le contrôle |
269 |
6 |
TOTAL CAPITAUX PROPRES |
2 354 |
1 850 |
Dettes financières à long terme |
1 960 |
1 864 |
Provisions pour retraites et engagements assimilés |
54 |
21 |
Autres provisions à long terme |
21 |
23 |
Passifs d'impôt différé |
236 |
204 |
Autres dettes non courantes |
98 |
59 |
TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS |
2 369 |
2 171 |
Dettes financières à court terme |
759 |
466 |
Autres provisions à court terme |
22 |
16 |
Dettes fournisseurs et autres dettes courantes |
681 |
626 |
Dettes liées à l'activité d'intermédiation |
1 088 |
665 |
Dettes diverses |
189 |
252 |
Dettes d'impôt exigible |
44 |
27 |
Instruments financiers dérivés |
3 |
2 |
TOTAL DES PASSIFS COURANTS |
2 787 |
2 054 |
TOTAL DES PASSIFS |
5 155 |
4 225 |
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS |
7 509 |
6 075 |
3. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE |
|
|
|
|
|
(en
millions d'euros) |
30 juin 2019 |
31 déc. 2018 |
|
|
|
Résultat de la période |
82 |
189 |
Ajustements pour : |
|
|
- Résultat des mises en équivalence |
0 |
(0) |
- Elimination de la charge (produit) d'impôt |
21 |
52 |
- Elimination des amortissements et provisions |
111 |
162 |
- Elimination des profits/pertes de réévaluation (juste
valeur) |
5 |
(1) |
- Elimination des résultats de cession d'actifs |
-4 |
0 |
- Elimination des charges (produits) d'intérêts nettes |
20 |
35 |
Coût des paiements fondés sur des actions |
5 |
0 |
Intérêts versés |
(16) |
(24) |
Impôts payés |
(25) |
(90) |
Résultat opérationnel avant variation du besoin en fonds de
roulement |
199 |
323 |
stocks |
(23) |
(22) |
créances et autres débiteurs |
25 |
(94) |
dettes fournisseurs et autres créditeurs |
(6) |
137 |
Variation du besoin en fonds de roulement |
(4) |
22 |
Besoin en fonds de roulement de l'activité d'intermédiation |
(8) |
(6) |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES ACTIVITES
OPERATIONNELLES |
187 |
339 |
|
|
|
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles |
(60) |
(117) |
Produit de cessions d'immobilisation corporelles et
incorporelles |
6 |
1 |
Acquisition de filiales sous déduction de la trésorerie
acquise |
5 |
(36) |
Cession de filiales sous déduction de la trésorerie cédée |
(73) |
|
Prêts et avances consentis |
(3) |
(3) |
Remboursements reçus sur prêts |
2 |
6 |
Dividendes reçus |
0 |
0 |
Intérêts encaissés |
4 |
7 |
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS
D'INVESTISSEMENT |
(119) |
(143) |
|
|
|
Augmentation de capital |
(0) |
|
Rachat d'actions propres |
0 |
(87) |
Emissions d'emprunts |
127 |
304 |
Remboursements d'emprunts |
(0) |
(95) |
Changements de parts d'intérêts dans des entités contrôlées |
- |
(93) |
Financement de l'activité d'intermédiation |
6 |
4 |
Variation des autres dettes financières |
(15) |
(0) |
Effet des instruments financiers dérivés de couverture |
0 |
(1) |
Dividendes versés aux actionnaires |
(4) |
(55) |
Impôt sur les opérations de financement |
- |
4 |
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE
FINANCEMENT |
114 |
19 |
Incidence de la variation de cours des devises |
3 |
(3) |
VARIATION DE TRESORERIE |
185 |
174 |
|
|
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie d'ouverture |
763 |
589 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie de clôture (1) |
948 |
763 |
|
|
|
|
|
|
|
30 juin 2019 |
31 déc. 2018 |
(1) TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE
TRESORERIE |
|
|
Valeurs mobilières de placement et dépôts à terme (uniquement pour
la partie qui a un caractère de disponibilités) |
140 |
103 |
Disponibilités |
954 |
672 |
Comptes créditeurs de banque |
(146) |
(12) |
TOTAL TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE |
948 |
763 |
ANNEXE 4
Impact des écritures d'allocation du prix
d'acquisition ("PPA")
(en millions d’euros) |
S1 2019 ajusté |
Autre DAP |
S1 2019 horsPPA |
Impact PPA |
S1 2019incl. PPA |
Marge brute |
572 |
(18) |
554 |
(17) |
537 |
Charges opérationnelles |
(318) |
(48) |
(366) |
(34) |
(400) |
EBITDA/Résultat opérationnel courant |
254 |
(66) |
188 |
(50) |
138 |
Réconciliation du résultat
opérationnel courant à l’EBITDA
L’EBITDA correspond au résultat opérationnel
courant, retraité des éléments suivants :
- les amortissements et dépréciations des immobilisations
corporelles et incorporelles, nettes des reprises (y compris sur
dépréciation des goodwill ou d’autres immobilisations incorporelles
ayant une durée de vie indéterminée, mais à l’exclusion des
dépréciations des stocks, clients et créances d’exploitation et
autres actifs courants) et y compris les provisions (courantes et
non courantes) comptabilisées au passif, nettes des reprises ;
- les charges comptabilisées dans le cadre de l’attribution
d’options d’achats d’actions, d’actions gratuites ou de tout autre
paiement dont la comptabilisation relève de la norme IFRS
2
(« Rémunérations fondées sur des actions »).
Tableau de réconciliation :
(en millions d’euros) |
S1 2019 |
S1 2018 |
Résultat opérationnel courant |
138 |
112 |
Amortissement des actifs issus d’acquisitions (PPA) |
50 |
47 |
EBIT |
188 |
159 |
Autres amortissements et provisions |
61 |
34 |
Coûts des rémunérations fondées sur des actions |
5 |
1 |
EBITDA |
254 |
193 |
1 En données comparables
2 EBITDA n’est pas un terme comptable : il
s’agit d’un indicateur financier défini ici comme le bénéfice
provenant des activités ordinaires avant dotations aux
amortissements et provisions avant rémunération en actions.
3 Sur les douze derniers mois
- CP_ING_GROUP_23_07_2019_VF